La partie de l’actuel département de la Sarthe que nous allons tenter de présenter se situe au Nord, avec le Massif de Perseigne, au Nord-ouest, limitées par une légère courbe Alençon, Fyé, le Gué Lian : Les Alpes Mancelles, et plus au Sud : les Coëvrons, prolongés de La Charnie.
C’est un « Pays d’architecture plissée », qui appartient au Massif Armoricain.
Longue de plus de 2 milliards d’années, l’histoire géologique de cette partie du Haut Maine, voit la surrection et l’érosion successives au cours des temps Précambriens, le volcanisme sous toutes ses formes, globalement décroissant.
Géographiquement cette partie, est facilement reconnaissable par son relief et ses paysages contrastés, couvert de bocages et de grandes forêts.
Carte géologique du département de la Sarthe de Triger - Document de la Bibliothèque Nationale de France de Paris.
Préambule,
Le texte ci-après a été fortement inspiré et n’a pu être réalisé qu’avec l’appui des informations, des documents et des illustrations de
- Jean-Pierre André, Université d’Angers, laboratoire Géologie, auteur de Regard sur la géologie du Massif Armoricain.
- Romain Brossé, Maître de Conférences à l’Université d’Angers, auteur de plusieurs cartes géologiques, d’articles scientifiques, et organisateur de nombreuses excursions et tournées géologiques en Anjou, notamment pour la S.E.S.A., a su faire partager son expérience et apporter ses connaissances sur le Massif armoricain à beaucoup d’entre nous. Qu’il en soit ici vivement remercié.
- Roland Buffard a bien voulu apporter à cet article ses commentaires et critiques constructives.
- Jean-Claude Fischer - Professeur honoraire du Museum national d’histoire naturelle de Paris - Guide des Fossiles de France - Editions Dunod.
- Alain Foucault - Professeur au Museum d’histoire naturelle de Paris et Jean-François Raoult - Ancien professeur à l’Université des Sciences et techniques de Lille - Dictionnaire de Géologie - Editions Dunod.
- Serge Elmi et Claude Babin - Ppofesseurs émérites à l’Université Claude Bernard à Lyon - Histoire de la terre - Edition Dunod.
- Normandie - Maine de F. Doré - Editions Masson.
- Val de Loire de G. Alcaydé - Editions Mason.
- Les documents 120 - 286 287 - 321 - 357 - 358 et 393 édités par le B.R.G.M.
- Documents de la Bibliothèque Nationale de France à Paris.
- Les documents des Centres des Archives départementales de Laval ( Mayenne - 53 ) ; d’Alençon ( Orne - 61 ) ; du Mans ( Sarthe - 72 ).
- Albert Guillier - Géologie de la Sarthe - Archives départementales de la Sarthe.
- Collectionneur privé.
Avec nos très sincères et profonds remerciements.
Le MASSIF ARMORICAIN
Le coup d’œil que nous portons sur la répartition des massifs postprimaires suggère quelques prudences de la part d’un non géologue.
Toutefois, nous avons remarqué que tout l’effort orogénique s’était effectué pendant l’ère Primaire, également dénommée Paléozoïque, aboutissant à la formation d’une chaîne hercynienne, aujourd’hui pratiquement rabotée jusqu’à sa base ; mais dont la direction demeure fixée par des bandes granitiques depuis le pointe de la Bretagne jusqu’à la Bohême. L’effort orogénique s’est quasiment terminé avec le Permien ( il y a environ -295 M.a. ). Depuis lors nous avons vu que le sol des hautes altitudes en Europe avait été stable, les éléments marins se bornant pendant les temps Triasiques, Jurassiques et Crétacés, tantôt à élargir, tantôt à rétrécir leur domaine, sans que ces changements fussent accompagnés de dislocations accentuées.
Dans son ensemble le Massif Armoricain est, comme le Massif Central, une quasi pénéplaine. Son niveau demeure assez stable pour ne pas y entraîner de gorges profondes ( à l’exception des Alpes Mancelles ). Sa composition beaucoup moins homogène comporte des différences assez marquées dans la consistance, que la topographie générale ne peut manquer de traduire.
Ce qui caractérise essentiellement le grand Massif Armoricain, c’est sa tendance à se relever au niveau de l’Océan Atlantique, et à son extrémité Nord-est. Cette structure a sa raison d’être dans la géologie. Les terrains primaires très variés qui composent les derniers contreforts orientaux de ce Massif Armoricain, formant l’angle élargi du Nord-ouest du département de la Sarthe ; ont été déposés pour la plupart dans les échancrures plus ou moins importantes de ce massif.
Tous les plis, et en particulier ceux dans les longs alignements de granite, accusent les racines d’un très ancien massif montagneux ; excessivement raboté. De la sorte, les divers terrains qui affleurent en bandes longitudinales plus ou moins étroites donnent aux cartes géologiques un aspect très rubané. C’est de la dureté plus ou moins importante de ces affleurements, que dépend le relief de notre sol, et de la sinuosité des rivages des différentes mers qui ont submergé notre département.
Les surfaces occupées par le grès dit « Armoricain », et le granit, forment des bandes de terrains élevées, prédisposées à la stérilité, à la pauvreté des sols agricoles ; ainsi que certaines variétés de schistes. Là, où les schistes sont plus tendres, ils se prêtent en général à la formation de prairies, marquées par une marquetterie de parcelles, délimitées par des haies d’arbres et d’arbustes souvent épineux. C’est le « bocage », Pays caractéristique.
Très longtemps exposé à l’érosion marine, le Massif Armoricain a perdu une grande partie de son étendue primitive. On peut considérer, que les ultimes contreforts orientaux du Massif Armoricain, ont constitué le rivage contre lequel s’arrêtaient les mers du Jurassique puis du Crétacé.
Sa limite orientale, constituant la dorsale des Coëvrons, court le long du ligne se traçant de la Loir aux sources de l’Orne et de la Rille, trahissant une ligne de dislocation, accusée du reste par plusieurs accidents sur son rebord.
D’autre part, un mouvement orogénique un peu plus récent a fait naître, en travers cette limite, la protubérance des « collines de Normandie » érigeant son point culminant « le mont des Avaloirs - 417 mètres ».
Cartes du Massif Armoricain et des prolongements vers la Normandie, le Maine, et le sSSus de la Loire - Document de la Bbliothèque Nationale de France à Paris.
Carte géologique du département de la Sarthe de Triger - Document de la Bibliothèque Nationale de France de Paris.
Préambule,
Le texte ci-après a été fortement inspiré et n’a pu être réalisé qu’avec l’appui des informations, des documents et des illustrations de
- Jean-Pierre André, Université d’Angers, laboratoire Géologie, auteur de Regard sur la géologie du Massif Armoricain.
- Romain Brossé, Maître de Conférences à l’Université d’Angers, auteur de plusieurs cartes géologiques, d’articles scientifiques, et organisateur de nombreuses excursions et tournées géologiques en Anjou, notamment pour la S.E.S.A., a su faire partager son expérience et apporter ses connaissances sur le Massif armoricain à beaucoup d’entre nous. Qu’il en soit ici vivement remercié.
- Roland Buffard a bien voulu apporter à cet article ses commentaires et critiques constructives.
- Jean-Claude Fischer - Professeur honoraire du Museum national d’histoire naturelle de Paris - Guide des Fossiles de France - Editions Dunod.
- Alain Foucault - Professeur au Museum d’histoire naturelle de Paris et Jean-François Raoult - Ancien professeur à l’Université des Sciences et techniques de Lille - Dictionnaire de Géologie - Editions Dunod.
- Serge Elmi et Claude Babin - Ppofesseurs émérites à l’Université Claude Bernard à Lyon - Histoire de la terre - Edition Dunod.
- Normandie - Maine de F. Doré - Editions Masson.
- Val de Loire de G. Alcaydé - Editions Mason.
- Les documents 120 - 286 287 - 321 - 357 - 358 et 393 édités par le B.R.G.M.
- Documents de la Bibliothèque Nationale de France à Paris.
- Les documents des Centres des Archives départementales de Laval ( Mayenne - 53 ) ; d’Alençon ( Orne - 61 ) ; du Mans ( Sarthe - 72 ).
- Albert Guillier - Géologie de la Sarthe - Archives départementales de la Sarthe.
- Collectionneur privé.
Avec nos très sincères et profonds remerciements.
Le MASSIF ARMORICAIN
Le coup d’œil que nous portons sur la répartition des massifs postprimaires suggère quelques prudences de la part d’un non géologue.
Toutefois, nous avons remarqué que tout l’effort orogénique s’était effectué pendant l’ère Primaire, également dénommée Paléozoïque, aboutissant à la formation d’une chaîne hercynienne, aujourd’hui pratiquement rabotée jusqu’à sa base ; mais dont la direction demeure fixée par des bandes granitiques depuis le pointe de la Bretagne jusqu’à la Bohême. L’effort orogénique s’est quasiment terminé avec le Permien ( il y a environ -295 M.a. ). Depuis lors nous avons vu que le sol des hautes altitudes en Europe avait été stable, les éléments marins se bornant pendant les temps Triasiques, Jurassiques et Crétacés, tantôt à élargir, tantôt à rétrécir leur domaine, sans que ces changements fussent accompagnés de dislocations accentuées.
Dans son ensemble le Massif Armoricain est, comme le Massif Central, une quasi pénéplaine. Son niveau demeure assez stable pour ne pas y entraîner de gorges profondes ( à l’exception des Alpes Mancelles ). Sa composition beaucoup moins homogène comporte des différences assez marquées dans la consistance, que la topographie générale ne peut manquer de traduire.
Ce qui caractérise essentiellement le grand Massif Armoricain, c’est sa tendance à se relever au niveau de l’Océan Atlantique, et à son extrémité Nord-est. Cette structure a sa raison d’être dans la géologie. Les terrains primaires très variés qui composent les derniers contreforts orientaux de ce Massif Armoricain, formant l’angle élargi du Nord-ouest du département de la Sarthe ; ont été déposés pour la plupart dans les échancrures plus ou moins importantes de ce massif.
Tous les plis, et en particulier ceux dans les longs alignements de granite, accusent les racines d’un très ancien massif montagneux ; excessivement raboté. De la sorte, les divers terrains qui affleurent en bandes longitudinales plus ou moins étroites donnent aux cartes géologiques un aspect très rubané. C’est de la dureté plus ou moins importante de ces affleurements, que dépend le relief de notre sol, et de la sinuosité des rivages des différentes mers qui ont submergé notre département.
Les surfaces occupées par le grès dit « Armoricain », et le granit, forment des bandes de terrains élevées, prédisposées à la stérilité, à la pauvreté des sols agricoles ; ainsi que certaines variétés de schistes. Là, où les schistes sont plus tendres, ils se prêtent en général à la formation de prairies, marquées par une marquetterie de parcelles, délimitées par des haies d’arbres et d’arbustes souvent épineux. C’est le « bocage », Pays caractéristique.
Très longtemps exposé à l’érosion marine, le Massif Armoricain a perdu une grande partie de son étendue primitive. On peut considérer, que les ultimes contreforts orientaux du Massif Armoricain, ont constitué le rivage contre lequel s’arrêtaient les mers du Jurassique puis du Crétacé.
Sa limite orientale, constituant la dorsale des Coëvrons, court le long du ligne se traçant de la Loir aux sources de l’Orne et de la Rille, trahissant une ligne de dislocation, accusée du reste par plusieurs accidents sur son rebord.
D’autre part, un mouvement orogénique un peu plus récent a fait naître, en travers cette limite, la protubérance des « collines de Normandie » érigeant son point culminant « le mont des Avaloirs - 417 mètres ».
Survol sur l'ensemble des principaux éléments stratigraphiques et structuraux - du Massif Armoricain.
Texte et illustrations inspirés de Jean-Pierre André.
Mots-clés : * Massif Armoricain - Cadomien ( Caen ) - Hercynien - Paléozoïque - Maine.
La géologie de l’ensemble des terrains qualifiés d’anciens qui constitue le Massif Armoricain va être survolée selon l’historiographie des événements qui se sont effectivement déroulés, en insistant plus particulièrement sur les déplacements des blocs continentaux, le jeu des plaques lithosphériques et la sédimentation sur les marges des continents émergés ; l’ensemble de ces phénomènes étant à la base des structures observables actuellement. Le texte va tenter de préciser l’évolution Hercynienne, en utilisant les vestiges des différents processus conduisant à la formation de ce relief ( orogenèse Précambrienne qui a façonné le Massif Armoricain - toujours selon Jean-Pierre André ) ; avec une attention particulière pour le Maine, et surtout la Sarthe Occidentale.
Il faut se rappeler que les formations Précambriennes arment la majeure partie du subtratum du sol français, bien qu’elles n’affleurent que de façon limitée, selon Serge Elmi et Claude Bain, professeurs émérites à Lyon. Elles constituent des « noyaux » au sein des Massifs Hercyniens et même des chaînes alpines.
Texte et illustrations inspirés de Jean-Pierre André.
Mots-clés : * Massif Armoricain - Cadomien ( Caen ) - Hercynien - Paléozoïque - Maine. La géologie de l’ensemble des terrains qualifiés d’anciens qui constitue le Massif Armoricain va être survolée selon l’historiographie des événements qui se sont effectivement déroulés, en insistant plus particulièrement sur les déplacements des blocs continentaux, le jeu des plaques lithosphériques et la sédimentation sur les marges des continents émergés ; l’ensemble de ces phénomènes étant à la base des structures observables actuellement. Le texte va tenter de préciser l’évolution Hercynienne, en utilisant les vestiges des différents processus conduisant à la formation de ce relief ( orogenèse Précambrienne qui a façonné le Massif Armoricain - toujours selon Jean-Pierre André ) ; avec une attention particulière pour le Maine, et surtout la Sarthe Occidentale.
Il faut se rappeler que les formations Précambriennes arment la majeure partie du subtratum du sol français, bien qu’elles n’affleurent que de façon limitée, selon Serge Elmi et Claude Bain, professeurs émérites à Lyon. Elles constituent des « noyaux » au sein des Massifs Hercyniens et même des chaînes alpines.
Schéma géologique,
Il est évident, que le trait dominant du schéma géologique que nous allons tenter de présenter, est le développement des terrains anciens de l’extrême Ouest : la « Pointe du Finistère », à l’extrémité Orientale - englobant « Massif de Perseigne », « Alpes Mancelles, Coëvrons et Massif de La Charnie ». Cet ensemble, est incontestablement établi par de grands accidents tectoniques transversaux d‘Est en Ouest, formés de décrochements cisaillants qui ont fait coulisser les uns par rapport aux autres des ensembles de terrains différents.
Jean-Pierre André a écrit :
On reconnaît ainsi l’individualisation de trois grandes zones séparées par le cisaillement nord armoricain ( CNA ) et par le cisaillement sud armoricain ( CSA ou ZBSA, Zone Broyée Sud Armoricaine ) : du Nord vers le Sud, la Zone Nord Armoricaine, la Zone Centre Armoricaine, la Zone Sud Armoricaine » .
Ces ensembles recouvrent cinq domaines reconnus par les auteurs sur la base
de leurs successions stratigraphiques et leurs styles de plissements et de déformations ( Cogné, 1974 ) :
- un domaine domnonéen : constitué d’un socle précambrien polymétamorphique et polyorogénique plus ou moins réactivé lors de l’orogénèse hercynienne,
- un domaine mancellien : caractérisé par des terrains précambriens “jeunes” appelés localement “briovériens” ( de la localité de Saint-Lô, la Briovera gauloise ), plissés et granitisés au cours de l’orogénèse cadomienne et recouverts par des séries sédimentaires paléozoïques modérément déformées à l’Hercynien,
- un domaine centre-armoricain : comprenant des séries paléozoïques épicontinentales reposant sur les terrains briovériens, montrant des déformations et une granitisation hercynienne d’importance croissante vers l’Ouest,
- un domaine ligérien constitué d’une succession paléozoïque plus épaisse soumise à un métamorphisme polyphasé, limitée au Sud par la « Zone broyée sud-armoricaine » caractérisée par de multiples lames de granites syntectoniques ».
- plus au Sud, la région ouest-vendéenne formée de diverses unités précambriennes reliées au Massif Central.
Ensemble structuraux formant le Massif Armoricain - Schéma de J.-P. André.
Jean-Pierre André a écrit :
On reconnaît ainsi l’individualisation de trois grandes zones séparées par le cisaillement nord armoricain ( CNA ) et par le cisaillement sud armoricain ( CSA ou ZBSA, Zone Broyée Sud Armoricaine ) : du Nord vers le Sud, la Zone Nord Armoricaine, la Zone Centre Armoricaine, la Zone Sud Armoricaine » .
Ces ensembles recouvrent cinq domaines reconnus par les auteurs sur la base
de leurs successions stratigraphiques et leurs styles de plissements et de déformations ( Cogné, 1974 ) :
- un domaine domnonéen : constitué d’un socle précambrien polymétamorphique et polyorogénique plus ou moins réactivé lors de l’orogénèse hercynienne,
- un domaine mancellien : caractérisé par des terrains précambriens “jeunes” appelés localement “briovériens” ( de la localité de Saint-Lô, la Briovera gauloise ), plissés et granitisés au cours de l’orogénèse cadomienne et recouverts par des séries sédimentaires paléozoïques modérément déformées à l’Hercynien,
- un domaine centre-armoricain : comprenant des séries paléozoïques épicontinentales reposant sur les terrains briovériens, montrant des déformations et une granitisation hercynienne d’importance croissante vers l’Ouest,
- un domaine ligérien constitué d’une succession paléozoïque plus épaisse soumise à un métamorphisme polyphasé, limitée au Sud par la « Zone broyée sud-armoricaine » caractérisée par de multiples lames de granites syntectoniques ».
- plus au Sud, la région ouest-vendéenne formée de diverses unités précambriennes reliées au Massif Central.
Ensemble structuraux formant le Massif Armoricain - Schéma de J.-P. André.
Témoins des orogenèses précambrien.
Les terrains du vieux socle icartien sont formés de gneiss et d’amphibolites, de quartzites, et de masses de gneiss oeillés. Ces pointements réduits se situent dans le Nord Cotentin ( Nez de Jobourg, à proximité du Cap de la Hague ), dans l’île de Guernesey, et dans la région de Lannion-Perros-Guirec.
Ce sont les plus anciennes roches de France. Leur structuration est à rapporter à la « Ceinture de Grenville » qui représente grossièrement une zone de suture océanique, reste ténu d’une très ancienne chaîne de montagnes que l’on peut suivre jusqu’au Canada, et dont la reconstitution paléogéographique reste encore très subjective ( Cotillon - 1988 ).
En fait, les datations manquent entre l’Icartien et le Briovérien, ainsi plus d’un milliard d’années échappent-elles à l’investigation !
Le socle cadomien ( panafricain ) :
a ) Le problème du Briovérien :
Sur la plupart des cartes disponibles, les auteurs rapportent au Briovérien ( Précambrien ) des schistes notés X, sur la base de critères de géométrie.
- En Normandie ( Domnonée - Mancellia = Le Mans), un Cambrien bien daté repose en discordance sur des grésopélites briovériennes réellement précambriennes.
- En Bretagne centrale, au Sud du Cisaillement Nord Armoricain, les auteurs s’accordent maintenant ( Le Corre & al. - 1991 ) pour rapporter au Cambrien les épaisses séries détritiques silicoclastiques azoïques telles que la formation des siltites vertes du Lion d’Angers, et, dans cet ensemble, seuls les schistes et micaschistes des Mauges seraient réellement précambriens ( Dercourt - 1997 ).
- En Normandie ( Domnonée - Mancellia = Le Mans), un Cambrien bien daté repose en discordance sur des grésopélites briovériennes réellement précambriennes.
- En Bretagne centrale, au Sud du Cisaillement Nord Armoricain, les auteurs s’accordent maintenant ( Le Corre & al. - 1991 ) pour rapporter au Cambrien les épaisses séries détritiques silicoclastiques azoïques telles que la formation des siltites vertes du Lion d’Angers, et, dans cet ensemble, seuls les schistes et micaschistes des Mauges seraient réellement précambriens ( Dercourt - 1997 ).
Les formations du Précambrien arment la majeure partie du subratum de l’Ouest de la France, bien qu’elle n’affleure que d’une manière limitée. Elles constituent des « noyaux » au sein du massif hercynien. Ils ont été repérés au Nord, au Sud et à l’Est du talus continental, et l’on pense que tout le socle armoricain est formé, lui aussi, d’un matériel ancien « prévarisque » - essentiellement protérozoïque, selon Serge Elmi et Claude Babin.
Les terrains précambriens ont été identifiés par les méthodes de datation radiochronologiques, en particulier 87Rb-86Sr ( sur roche totale et micas ), 40K-40Ar ( roche totale et feldspaths ) et 238U-206Pb ( sur les zircons et apatites ), utilisées conjointement dans des roches très métamorphiques ou sur des granites ( Dercourt - 1997 ). Ces datations ont permis de reconnaître :
- des terrains paléoprotérozoïques âgés de 2,2 à 1,8 milliards d’années, qui représentent l’Icartien régional ( Icart à Guernesey ),
- des ensembles néoprotérozoïques âgés de 650 à 550 millions d’années, formant le Briovérien ( Saint-Lô ), structurés par l’orogénèse cadomienne ( Caen ) plus connue généralement sous le nom d’orogénèse panafricaine.
Chronologie du Précambrien selon J.-P. André.
Le Massif Armoricain,
Les terrains Précambriens ( Protérozoïque ) affleurent principalement dans notre région dans les Alpes Mancelles.Toujours selon la même source précitée par l'orogenèse panafricaine ( = cadomienne, émanant de Cadomus, nom latin désignant Caen ).
La Sarthe coulant au pied de roches anciennes, après s'être frayée un passage et avoir échappé à la tenaille des grès armoricains et des schistes du Massif Armoricain - Document collection privée.
Serge Elmi et Claude Babin, nous disent, le Massif Armoricain s'ordonne selon quatre principales zones lithostructurales ( de lithos = pierre / roche ; structurale du latin structura = arrangement ), qui sont définies par des caractères : sédimentologiques - magmatiques et structuraux distincts résultant d'évolutions différentes.
La zone qui nous intéresse comprend : la zone Nord-armoricaine ou Dononéo- mancellienne, correspondant au Cotentin et à la Mancellia ( nom dérivant du Mans ), à la baie de Saint-Brieuc et au Trégor. Le Protéozoîque y est bien représenté par le Briovérien et par les restes d’un socle plus ancien ( Icartien ). Nous sommes toujours sur la même source, à savoir le document réalisé par les deux professeurs émérites de l’Université Claude Bernard de Lyon, cités précédemment. Cette structure résulte de l’évolution d’un possible « océan Celtique - Océan de la Manche », qui existait au Protérozoïque supérieur.
La fermeture commence par une phase d’enfoncement de grande ampleur d’une portion de la lithosphère sous une autre ( vers 600 M.a. ), suivie par la collision ( de -590 à -450 M.a. ).
Les terrains Précambriens ( Protérozoïque ) affleurent principalement dans notre région dans les Alpes Mancelles.Toujours selon la même source précitée par l'orogenèse panafricaine ( = cadomienne, émanant de Cadomus, nom latin désignant Caen ).
La Sarthe coulant au pied de roches anciennes, après s'être frayée un passage et avoir échappé à la tenaille des grès armoricains et des schistes du Massif Armoricain - Document collection privée.
Serge Elmi et Claude Babin, nous disent, le Massif Armoricain s'ordonne selon quatre principales zones lithostructurales ( de lithos = pierre / roche ; structurale du latin structura = arrangement ), qui sont définies par des caractères : sédimentologiques - magmatiques et structuraux distincts résultant d'évolutions différentes.
La zone qui nous intéresse comprend : la zone Nord-armoricaine ou Dononéo- mancellienne, correspondant au Cotentin et à la Mancellia ( nom dérivant du Mans ), à la baie de Saint-Brieuc et au Trégor. Le Protéozoîque y est bien représenté par le Briovérien et par les restes d’un socle plus ancien ( Icartien ). Nous sommes toujours sur la même source, à savoir le document réalisé par les deux professeurs émérites de l’Université Claude Bernard de Lyon, cités précédemment. Cette structure résulte de l’évolution d’un possible « océan Celtique - Océan de la Manche », qui existait au Protérozoïque supérieur.
La fermeture commence par une phase d’enfoncement de grande ampleur d’une portion de la lithosphère sous une autre ( vers 600 M.a. ), suivie par la collision ( de -590 à -450 M.a. ).
1ère PARTIE
* - Notre sol de cataclysmes en cataclysmes……!
1ère PARTIE
* - Notre sol de cataclysmes en cataclysmes……!
Présentation géographique et coup d’œil sur le Massif Armoricain.
Le Massif Armoricain a été, et, est toujours, bien que considérablement arasé par l’érosion océanique un relief montagneux, émaillé de pénéplaines ondulées.
Il s’allonge de l’extrémité Ouest, Pointe du Finistère plongeant dans l’Océan Atlantique, à une autre extrémité diamétralement opposée, bordant en certains endroits la rive gauche de la rivière Sarthe. Des prolongations tentaculaires s’étendent dans le Cotentin, vers le Nord dans les départements de l’Orne et du Calvados ; tandis que vers le Sud, il se déploie vers la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée.
Le Massif Armoricain a été, et, est toujours, bien que considérablement arasé par l’érosion océanique un relief montagneux, émaillé de pénéplaines ondulées.
Il s’allonge de l’extrémité Ouest, Pointe du Finistère plongeant dans l’Océan Atlantique, à une autre extrémité diamétralement opposée, bordant en certains endroits la rive gauche de la rivière Sarthe. Des prolongations tentaculaires s’étendent dans le Cotentin, vers le Nord dans les départements de l’Orne et du Calvados ; tandis que vers le Sud, il se déploie vers la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée.
Le trait dominant du schéma géologique des terrains anciens du Massif Armoricain, s’étendant longitudinalement du Finistère à la limite Mayenne / Sarthe, est construit par d’importants phénomènes tectoniques transposer par des directions Est / Ouest à la pression de failles cisaillantes, qui ont fait coulisser les uns par rapport aux autres des ensembles de terrains très différents. L’ensemble des structures visibles est la conséquence du passé tectonique polyphasée d’abord Précambrienne, puis hercynienne. Les datations ont permis de connaître les terrains structurés par l’orogenèse Cadomienne ( Caen ).
Ce massif n’est pas tout à fait arasé, lorsque subviendra la distension de la Pangée protérozoïque. Le Cambrien débute par des formations détritiques rouges continentales schistes, poudingues et grès de la Sarthe. Ces formations seront recouvertes ultérieurement par des formations marines du Cambrien inférieur et moyen. Elle va se déterminer par des enfoncements progressifs du fond sous de puissantes pressions.
Affleurement du Massif Armoricain dans le coin Nord-ouest du département de la Sarthe.
Les temps Ordoviciens de - 500 à - 435 M.a. marque la naissance de l’ Océan Rhétique et de l’Océan du Massif Central.
C’est une véritable transgression qui va envahir les terres basses de Normandie, puis déborder sur le territoire de la Sarthe, baignant les rivages émergents du Cambrien.
Ce massif n’est pas tout à fait arasé, lorsque subviendra la distension de la Pangée protérozoïque. Le Cambrien débute par des formations détritiques rouges continentales schistes, poudingues et grès de la Sarthe. Ces formations seront recouvertes ultérieurement par des formations marines du Cambrien inférieur et moyen. Elle va se déterminer par des enfoncements progressifs du fond sous de puissantes pressions.
Affleurement du Massif Armoricain dans le coin Nord-ouest du département de la Sarthe.
Les temps Ordoviciens de - 500 à - 435 M.a. marque la naissance de l’ Océan Rhétique et de l’Océan du Massif Central.
C’est une véritable transgression qui va envahir les terres basses de Normandie, puis déborder sur le territoire de la Sarthe, baignant les rivages émergents du Cambrien.
Transgressions marines et terres émergées au Cambrien,
Assez largement diffusé à l’Est de l’Europe, au centre et au Sud, le Cambrien présente dans nos régions que peu d’affleurements, formés principalement de schistes gréseux, comme à l’Est du Massif Armoricain, dans le Massif de Perseigne, les Alpes Mancelles, les Coëvrons et La Charnie.
Sur le plan paléogéographique, on peut remarquer une bande de « Hauts fonds », qui s’allongent du Massif Armoricain à la Bohême, encadrées au Nord et au Sud par des sillons ( géosynclinaux ), que les transgressions marines ont progressivement envahis.
Les faciès du Cambrien inférieur traduisent des conditions de mers peu profondes et chaudes, propices au développement des récifs à Archéocyathes.
Les eaux se refroidissent progressivement et tendent à régresser au Cambrien supérieur - Document et texte de Jean-Claude Fischer .
Les grès Armoricains correspondent à une sédimentation de plate-forme à contrôle de houles et de vagues de tempêtes « les tempestites déterminées par Guillocheau en 1983 » - litages ridés par les vagues, des terriers verticaux ( scolithes ), pistes d’organismes.
Rides d’oscillations fixées dans le grès armoricain, indiquant une sédimentation en mer peu profonde - Document collection privée.
Les premiers dépôts datent de l’ Aréginien ( définit par A. Sedgwick ), 2ème étage de l’Ordovicien ; sont rouges, remaniant la formation superficielle résultant de l’altération et de la fragmentation de roches antérieures. La sédimentation se trouve alors largement dominée par des dépôts silicoclastiques marins comprenant plusieurs niveaux de minerai de fer. C’est l’époque de la formation des « Grès Armoricains ». Ils sont étroitement liés latéralement à des faciès de schistes ardoisiers. Un état des lieux au début de l’Ordovicien permet d’évaluer la dynamique des déplacements des masses continentales, la fragmentation et la dispersion de la Pangée cadomienne conduit à une véritable exode des continents, glissements des plaques lithosphériques vers la partie Nord.
La chaîne de montagnes hercyniennes…..
Après l’empilement des nappes, c’est l’époque de l’épaississement de croûte continentale et de sa granitisation. Les processus d’équilibres hydrostatiques qui se vont en grande profondeur de la Terre ( dite profondeur de compensation ), la pression fait remonter l’ensemble et crée les premiers reliefs de la chaîne hercynienne. Cette remontée est irrégulière, et va générer des bassins allongés intra montagneux très actifs, recevant les produits de l’érosion des proéminences des alentours.
Eclat de granite gris-bleu Armoricain - Document collection privée.
Issu de l'extraction de blocs destinés au polissage - 26 x 22 x 13
On remarquera : le quartz xenomorphe intersticiel, le feldspath alcalin ( orthose - microline ), et le plagioclase ( albite - oligoclase ) subautomorphe . La formule chimique donnée par Alain Foucault et Jean-François RAOULT est
Retaille de Granite rose Armoricain émanant de la Croix du Mémorial élevé à Charles de Gaule - Document collection privée.
Cristal de roche appelé également nommé dans de vieux textes « Diamant du granit ». Document collection privée.
Selon Ch. Pomerol, F. Doré, C. Larsonneur, C. Pareyn, et M. Rioult :
- 1 = Précambrien ; - 2 = Paléozoïque ; - 3 = Lias et Bajo-Bathonien ; - 4 = Callovien - 5 = Cénomanien ; 6 = Alluvions quaternaire - Document B.R.G.M.
Le Posthercynien.
Tous les blocs continentaux sont soudés pour former pour la nième fois de son histoire un « Méga continent » : la Pangée permotriasique, qui se subdivisera à son tour au Jurassique, et donnera naissance à l’Océan Atlantique, et la Téthys, océan d’un nouveau monde qui se rapprochera avec le cycle Alpin.
Depuis le Carbonifère, le Massif Armoricain est marqué par sa continentalité. Longtemps émergé, il est soumis dès le Permien ( -295 M.a. ), à une érosion prédominante et considérable,, puis à une très longue période d’altération permettant d’un épais manteau d’altérites, qui pour partie remanié au Crétacé, lorsque l’élément marin envahira à nouveau notre région, avec des ramification vers l’Ouest. Il faudra attendre encore plusieurs dizaines de millions d’années pour y détecter la phase distension de l’Oligocène, puis les déformations à grand rayon de courbure qui vont favoriser l’expansion transgressive de la mer de faluns au Miocène supérieur ( Biagi et al. en 1996 ).
Document collection privée.
Selon le texte et illustration de Ch. Pomerol, F. Doré, C. Larsonneur, C. Pareyn, et M. Rioult :
Sa forme conique intrigue, mais contrairement à certaine croyance populaire, il ne s’agit pas d’un volcan. La Buute Chaumont est une courte arête de grès armoricain.
La Butte Chaumont, comme les proéminences avoisinantes de la Roche Elie, la Roche Mabile et de Montarbourg sont des reliefs résiduels ( monadnock ), de la pénéplaine hercynienne. Mais l’altitude de 3777 mètres, et la fraîcheur relative des versants résultent d’une reprise de l’érosion plio-quaternaire, consécutive à une surélévation tectonique du « Massif d’Ecouves ».
Cette tectonique verticales est d’âge tertiaire, car elle affecte la couverture secondaaire au niveau de la faille : Vingt Hanaps / Saint-Denis-sur-Sarthon.
Lors de la dernière phase glaciaire du Quaternaire ( Weichelien * ),
* se place dans le Tardiglaciaire ( Alleröd ) et l’Holocène ancien.
La gélifraction est à l’origine des vastes cônes d’éboulis ( de 5 à 700 mètres de large, sur une épaisseur variant de 15 à 20 mètres, qui entourent la Butte Chaumont . Ces pierres confèrent à la butte un aspect de « Mont chauve » d’où la variante dialectale de « chaumont » ; particulièrement visible sur la face Nord-ouest.
Un terroir influencé par la poussée Armoricaine vers le Bassin Parisien,
La région longitudinale orientée Nord/Sud qui jouxte le département de la Mayenne, et un retour d’équerre partiel avec celui de l’Orne ; est tout spécialement influencée par la présence de terrains datant du Paléozoïque - Primaire avec un épanchement de roches éruptives. De plus en plus vers l’Ouest le relief se précise avec : « l’ilot de Perseigne » , dont l’altitude varie de +245 à +349 m. en son point culminant. , dans l’angle et en retour d’équerre les « Alpes Mancelles », et perpendiculaire Nord / Sud le « Massif de Sillé-le-Guillaume, des Coëvrons, et de La Charnie » .
Carte du « Pays de Fresneis » de 1642 - Document de la Bibliothèque Nationale de France à Paris.
Pour être précis, il s’agit des derniers et ultimes contreforts orientaux du Massif Armoricain arasé par l‘érosion, quelques belvédères permettent de se faire une idée sur les mouvements de terrains.
Ce massif accidenté et son auréole métamorphique de proéminences restent presque constamment au-dessus de 200 mètres. Les plus importantes altitudes sont les proéminences : Mont Avaloir - 416 m. ; Mont Souprat - 385 m. ; Butte Chaumont - 378 m. ; Signal d’Ecouves - 378 m. ; Forêt de Pail couvre 2733 hectares et deux communes d’ Averton - 90% , de Gesvres - 10% . Quant à la Corniche de Pail, elle s’allonge par la D.20, sur 15 km. de Pré-en-Pail à Villaines la Juhel, et culmine à une alt. de 352 m. - on y trouve des carrières d’extraction de grès .
La roche primaire est beaucoup exploitée dans le « Pays de Pail » - Document collection privée.
Cette couverture paléozoïque plissée qui borne l’Ouest de notre département, et déborde plus ou mois largement vers l’Est, c’est-à-dire à l’intérieur même de celui de la Mayenne ; est discordante sur un socle Cadomien ( selon Alain Foucault et Jean-François Raoult - p.53 : cycle orogénique précambrien, qui se termine au Cadomien de -650 à -540 M.a.) - collection Dunod ; recouvert vers l’Est ( Sarthe ) par la transgression Jurassique.
La frange montueuse couvrant une partie du Nord-est et de l’Est du département de la Mayenne, matérialise le Nord-ouest et l’Ouest de celui de la Sarthe, incluant la Corniche de Pail, et la forêt de Multonne, les Alpes Mancelles , et le prolongement perpendiculaire Nord / Sud des Coëvrons, enchassé dans le socle Cadomien d’âge Arénigien ( Ordovicien inférieur). Sur la rive droite de la grande rivière existe une grande carrière, où il est possible de suivre les bases fondamentales du passé géologique de l‘endroit.
Il est évident, que ces massifs représentent les derniers contreforts, l’extrême limite orientale dudit Massif Armoricain ; dominant un environnement bocagers aux multiples spécificités, aux structures variés.
Nous avons écrit, que ces élévations étaient datées du Primaire, mais d’âges différents en ce qui concerne la composition minéralogique presque uniforme. Elles sont constitués d’alternances de schistes, de grés et de calcaires en couches inclinées, présentant leur tranche. Les grés, sont souvent très durs et à l’état de quartzites, s’ ils ne sont pas recouverts, ce qui est le cas général, d’une épaisse couche de terre végétale, ils deviennent très arides e pratiquement impropres à la culture, on y plante alors des bois, exemple : forêt de Perseigne, forêt de Multonne, forêt de Pail, forêt de Sillé-le-Guillaume, forêt de La Charnie ; qui sont placées sur des grés de différents étages du Paléozoïque.
La rivière Sarthe après avoir contourné le « Massif de Perseigne », y louvoie dans un paysage de hauteurs et d’abrupts au gré du relief tourmenté dans lequel elle s’est frayée un passage, bénéficiant de la gélifraction des époques glaciaires de Donaû, Gunz, Mindel, Riss et Würm.
Un éboulis dit « coulée de solifluxion », s’étend au pied de la « Barre de Grés Armoricain », très fracturée par la gélifraction, qui forme un escarpement naturel d’un hauteur environ de 30 à 35 mètres. Blocs de quartzites gris-blanc de toutes tailles, provenant d’un démantélement de la barre en surplomb, survenat sous un climat froid, et suite à de brusques gels et dégels - Document collection privée.
La Sarthe évoluant au fond de la vallée, qu'elle s'est creusée - Document collection privée.
Cette rivière est un véritable lien entre le département de l’Orne, où elle prend naissance, le département de la Sarthe, où elle octroie son nom, et celui du Maine-et Loire où confluant avec la Mayenne et le Loir, elle participe à la composition de la Maine, qui devient aux Ponts de Cé un affluent droite du fleuve royale : la Loire. Amas de roches dénommés également « pierreries », liés à un relief très prononcé avec des vestiges témoins des glaciations de Riss et de Würm : la Vallée de la Misère où coule longitudinalement un ruisseau : l’Etang , le Haut Fouché et Grand Patis, ces deux derniers dominants la vallée de la Sarthe.
Dans la région qualifiée « d’Alpes Mancelles *», sur la commune de Saint Léonard-des-Bois, s’étendant aux flancs de la vallée de la Sarthe se développent des landes où dominent la bruyère, on note au passage une colonisation progressive d’une forêt alluviale résiduelle d’aulnes et de frênes menaçant la faune ; les espèces rares de cette faune comme le Busard Saint-Martin ; la Fauvette Pitchou ; le Lycopode en Massue ; et plusieurs autres…..
* - Alpes Mancelles couvrent 1197 ha, répartis sur trois départements : Sarthe - 72 - 75% ; Mayenne - 53 - 20% ; Orne - 61- 5% ; ayant 3.516 habitants.
La « Corniche de Pail » s’est formée il y a 540 M.a. ; la composition de la roche qui la constitue, est tout particulièrement résistante, puisque composée de grés Armoricain. La formation de ce grès résulte essentiellement de la déposition successive de strates de sables déposés pendant des dizaines et des dizaines de millions d’années. Compactées sous des pressions extraordinaires, et subissant conjointement d’énormes variations de températures. Cette roche extrêmement dure, est excessivement imperméable et acide, ce qui justifie la présence et landes, ponctuées par quelques herbages maigres. Elles se déploient sur 1402 hect. et 6 communes : Boulay-les-Ifs ; Champfrémont ; Crennes-sur-Fraubée ; Pré-en-Pail ; Saint-Cyr-en-Pail ; Villepail.
Les impulsions tectoniques ont entrainé l’émergence de reliefs assez prononcés, marquant inéluctablement l’extrémité orientale du Massif Armoricain. Des facteurs biotiques ( écologiques ) et abiotiques, ont fortement érodé cette ensemble montagneux, jusqu’à le transformer en certains endroits une vaste pénéplaine ; ponctuée de vastes espaces soulignés par des dénivellations, d’où émergent des crêtes gréseuses, et autres buttes précisant des roches plus résistantes.
La forêt de Sillé-le-Guillaume, ( point culminant Rocher de la Grippe - alt. +312 m. ). coiffe une chaîne de collines qui se développe Nord / Sud par les Coëvrons, puis La Charnie. Cette étendue boisée s’étend sur 3.500 hectares, sur les communes en Mayenne de Saint-Pierre-sur-Orthe , Saint-Germain-de -Coulamer ; en Sarthe Rouessé-Vassé ; Mont-Saint-Jean ; Montreuil-le-Chétif. Elle chapeaute une proéminence constituée par un synclinal, c’est-à-dire un pli concave, en forme de « tuiles faîtières » emboitées les unes dans les autres. Vers le Nord, pour être plus précis dans le Nord-est du département, qui se trouve être le Nord-ouest de celui de la Sarthe, elles augmentent en nombre et s’ épanchent largement, permettant aux couches plus récentes de Ordovicien et du Silurien d’y prendre place - exemple : du « Roc d’Enfer Cne d’Assé-le-Béranger » aux lieu-dit « les Tuileries ». Vers le Sud, elle est dominée par le Mont Rochard ( alt. +377 m. ) le Mont Aigu ( alt. +290 m. ),
À partir de La Grippe, l’altitude de la croupe se poursuit par un affaissement progressif, qu’il est possible de suivre par les hauteurs de Rondins alt. +169 m. et Petit balle alt. +210 m. Au-delà de l’Erve, à la « Crousille », dominant sur le flanc Est - Rouesse-Vassé, la Butte de Clougautier alt. +190 m. et de Hucheloup alt. 210 m. Poursuivant vers le Sud, et après le franchissement de la fracture de l’Erve, s ‘élève la « Butte d’Oigny ».
À la limite départementale dans cette forêt de Sillé vers Saint-Georges-le-Gaultier - Sarthe , et Saint-Germain-de-Coulamer les terraines briovériens, définit par C. Barrois en 1899, ( de -1000 à -540 M.a. ) , des anticlinaux hercyniens témoignent d’une structuration : schistosité de flux.
Cette dorsale limitées par deux vallées fossiles anciennes, dont subsiste deux témoins, au Nord entre Cordé ( Crête de Cordé alt. +169 m., pour Mont-Saint-Jean alt. variant de +190 à +243 m. ), et Quincampoix : le ruisseau des Defaix longitudinalement l’Orthe entre Saint-Pierre et le bois de La Foutelaie ; l’Erve entre le bourg de Vimarcé jusqu’à Assé-le-Béranger ; et enfin au Sud , les ruisseaux de Voutré et de la Vègre, en des sens opposés, séparés par un seuil géologique. Le contrefort géologique s’ étend rayonnant de Saint-Martin-de-Connée au bois de Crun, enclavant au passage le Mont Rottu alt. +299 m. et le Mont du Feu +297 m. La croupe terminal des Coëvrons ne dépasse pas +169 m. à l’aplomb de la vallée de l’Erve.
* - Les Coévrons sont géologiquement datés du Cambrien ( définit par A. Sedgwick en 1835 de -541 à -485 M.a.), et composés de roches sédimentaires, métamorphiques et magmatiques.
Les terrains sédimentaires s’amorcent dans le Haut Maine, par un immense dépôt de plusieurs milliers de mètres d’épaisseur, composé de schistes argileux, de roches lithiques intermédiaires au grès ( grauwacke ), de filons ou veines de quartz.
- Cela s’est passé, antérieurement à -540 M.a…
Le passé de notre sol débute bien avant l’Histoire proprement dite - le Briovérien.
Selon Albert Guillier, il y a excessivement longtemps toute forme de vie sur notre globe terrestre était impossible. La chaleur dégagée par le centre de notre planète qui détenait l’eau en ébullition, chargeait de ce fait l’ atmosphère de vapeurs. Peu à peu, cette chaleur diminuant, l’atmosphère se purifia.
Ce refroidissement s’accompagna de la formation d’une croûte solide principalement composée de gneiss et de micaschistes, pendant cette formation, la chaleur continua à baisser, bien que encore excessive. L’eau et de nombreux éléments demeuraient à l’état gazeux, aucun type die ne pouvant se développer les formations constituées prirent le nom d’ azoïques, toujours selon le même auteur.
La température s’abaissant toujours, les eaux en suspension dans l’atmosphère se condensèrent et tombèrent sous forme de pluie, qui formèrent au tout début des flaques bouillonnantes, qui à leur tour par la diminution constante de la chaleur, l’abondance d’eau se diffusa sur toute la surface du globe. La purification de l’air, l’abondance de l’eau à une température normale, un embryon de vie se manifesta dans les étendues liquides.
Les débuts du Précambrien ramené de -3.000 ( selon A. Foucault et J.-F. Raoult - collection Dunod ) -2.100 M.a. ( selon F. Doré ; C. Pareyn ; C. Larsonneur ; M. Rioult ; P. Juignet - B.R.G.M. ), situe scientifiquement l’émersion du Massif Armoricain. Toujours selon ces derniers le découpage stratigraphique du Brovérien vers - 650 plutôt que vers - 500 M.a. . L’importance du matériel détitrique, témoignage de l’importance de l’érosion des reliefs continentaux armoricains ( des terres émergées ), érigés lors de l’orogenèse cadomienne ( cordillère constantienne ). L’étude géologique indique des courants de turbidité dès cette phase,, ces courants non permanents chargés de matériaux, ont déclenchés des glissements de terrains et des séismes, affectant la marge océanique, c’est-à-dire le rebord oriental s‘étendant à la rive gauche de la rivière Sarthe. Le dépôt de chaque séquence correspond à un mouvement très bref.
* - prolongement oriental du Massif Armoricain dénommé « Dommonaea bretonne ».
Cette distension du bassin sédimentaire est confirmée au niveau du vollcanisme par la signature géochimique des émissions hydrothermales responsables de « l’amas sulfuré polymétallique de Rouez ». À la limite du Protérozoïque ( 2ème époque du Précambrien ), et du Cambrien inférieur ( de - 541 à -513 M.a. +/- 1,7 M.a. ), la phase de plissements la plus importantes de la chaîne Armoricaine, se manifeste par un style différent à travers la masse sédimentaire du Briovérien. L’intensité des déformations, se précise du Nord vers le Sud. À la latitude d’Alençon, la discordance principale du Cambrien sur le flysch * Briovérien s’observe au pied du Château de Courcemenant - Cne de Rouez ( D.103 ).
* - formation sédimentaire détritique terrigène souvent épaisse.
Selon F. Doré, passé le bourg de Parennes, à environ 1 km. un affleurement daté du Briovérien supérieur, est visible à « La Perrière ».
Document collection privée.
- Cela s’est passé, après -540 M.a…au Paléozoïque…à l’ère Primaire.
L’Ère Primaire ou Paléozoïque,
Qui a succédé aux différentes époques que vous venons de survoler, a une grande importance.
Nous débuterons par le système Permien, qui couvre la plus grande partie du Nord-ouest du département de la Sarthe, soit 54.000 hectares, il a été étudié par la Société Géologique de France lors de son congrès au Mans en 1850. La Société d’Agriculture de la Sarthe en 1867, publie un article intéressant sur la découverte de nouveaux gisements fossilifères.
En 1868, le Profil géologique des routes de la Sarthe, dévoile une coupe intéressante de la route n°5, sur ce système entre Sillé-le-Guillaume et Sablé-sur-Sarthe.
Les grès armoricains sont souvent très durs, et à l’état de quartzites. S’ils ne sont pas recouverts d’une épaisse couche de terre végétale, ce qui est le cas en général, ils deviennent très rapidement arides, et impropre à toutes formes d’agriculture. Dans ce cas l’homme de nos campagnes qui connait parfaitement son sol, plante des arbres, il boise ne laissant aucun espace libre.
Exemple la forêt de Perseigne, la forêt de Sillé-le-Guillaume, la forêt de La Charnie. Ce qui explique l’état déplorable de l’agriculture, et l’importance des jachères, cités dans les actes et textes anciens. La découverte, puis l’exploitation d’une veine d’anthracite dans les environs de Sablé, a permis la production de chaux favorisant l’agriculture en faisant baisser le prix de 40%.
Plus au Nord du relief longitudinal des Coëvrons, à Saint-Céneri-le Gerei, en direction de Saint-Léonard-des-Bois, il est possible d’observer des affleurements de granit Cadomien ( cycle orogénique Précambrien ). Les minéraux qui le compose sont identifiés : du quartz , de l’orthose perthitique, de l’oligoglase, biotite chloritisée, et en certains endroits de la cordierite, de la tourmaline, etc.
C’est un faciès caractéristique de bordure, nous sommes en ce lieu à l’une des extrémité orientale de ce Massif Armoricain, que nous avons déjà début cité à plusieurs reprises, et que nous continuerons à citer dans cet ouvrage
Cambrien : de -540 à -500 M.a. - ( selon Alain Foucault et Jean-François Raoult ).
Histoire géologique,
Le Cambrien est la 1ère période du Paléozoïque, également dénommé Ère Primaire, il se caractérise par le développement rapide et la prolifération des faunes de Trilobites. Si il est divisé en trois parties principales,
- supérieur ( Franconien, Postdamien, Croixien, Revirien ),
- moyen ( Albertien, Acadien, Devillien ),
- inférieur ( Géorgien, Waucobien ).
les subdivisions selon Jean-Claude Fischer ( collection Dunod ) restent difficiles à établir et à corréler en raison de l’important endémisme de la faune, et plus spécialement entre les zones de gisements qui peuvent très éloignées les unes des autres.
Le Cambrien n’offre dans notre région que l’extrémité Orientale des contreforts du Massif Armoricain. Bien que s’étendant sur 20.000 hectares, et en dépit de l’ importance de son épaisseur le Cambrien sarthois. Cette épaisseur atteint 500 mètres dans le Massif d’Héloup, et 2.000 mètres à Assé-le-Boisne, et dans le Massif de Perseigne.
La première formation cambrienne est difficilement déterminable par suite d‘un sectionnement tectonique ( déformations postérieures à sa formation entrainant sa disparition ), comme par exemple le long de la fermeture périclinale ( la charnière des plis ) de Fresnay-sur-Sarthe, ainsi qu’en bordure méridionale du Massif de Perseigne. Seul un site de la « Vallée d’Enfer » possède le conglomérat de base ( Briovérien supérieur de -1.000 à -540 M.a. ; sur une épaisseur d’une dizaine de mètres );
Diagramme du Cambrien - Document A. Guillier.
Affleurement de Grés Armoricain dans le Nord-est Mayenne - Document collection privée.
Il faut se rappeler, que les premiers indices de l’Histoire géologique de notre région englobant la Normandie et le Maine, selon le B.R.G.M. ( 120 et 287 ), remontent au Briovérien supérieur ; aux temps où se dépose en milieu marin relativement profond et sous l’influence d’un puissant courant chargés de boue, une puissante accumulation de débris sédimentaires. L’étendue de ces dépôts de fragments issus de l’érosion de terres émergées, est coupée par des couches de conglomérats d’origine sédimentaire. La surélévation du Maine au Précambrien, plus précisément Cadomienne ( formation de reliefs entre - 660 à -540 M.a. ), demeure compliquée à caractériser du fait de la forte empreinte hercynienne.
Document du B.R.G.M.
Cette extrémité orientale des contreforts du Massif Armoricain, émergée dans la seconde moitié du Néoprotérozoîque, la sédimentation Cambrienne s’y effectue en domaine épicontinentale, avec un caractère molassique ( formation sédimentaire constituée de débris d’érosion, épaisse ). La marque de la transgression marine du Cambrien, est précisée par la formation des schistes et les calcaires submergeant les précédents dépôts continentaux constituant la base.
Mini-fossile, compte tenu sa taille n'a pas été extrait.
Badulesia Granieri ( Liostracus - Pardailhania ) - a été défini par Thoral. Arthropode de la famille des Solenopleurodae -Cambrien moyen - Document collection privée.
- ardoises de Parennes - ardoises de Saint-Georges-le-Gaultier.
Toujours, selon le B.R.G.M., c’est vers le sommet des schistes et calcaire que se déclenchent les premières manifestation d’un volcanisme fissural, acide et aérien. Elles seront suivies d’autres phases, précédant, accompagnant ou surmontant le dépôt d’un corps sableux très littoral : des Grès de Sainte-Suzanne, homologues des Grès feldspathiques de Perseigne. Les crises volcaniques, échelonnées du Cambrien inférieur au Cambro-Trémadocien ( de -530 à -485 M.a. ).
Pendant cette période, un volumineux rejet de nappes ignimbritiques ( roches formées par l’accumulation de laves acides), d’abondantes pyrolusites ( débris rejetés par les volcans : cendres, ejecta, lapillis, tufs, etc….) ; et quelquefois, en certains endroits des galets, que l’on découvre dans les chenaux disséquants des reliefs volcaniques.
Les caractéristiques le l’ensembles du volcanisme de la Sarthe occidentale, qui s’allonge en arc du Massif de Perseigne à l’extrémité méridionale de la Charnie, propose une affinité géochimique calco-alcaline révélant le caractère pointé de la formation du volcanisme dans cette région.
Aperçu géographique,
Il constitue le Massif de la forêt de Perseigne, et se développe amplement sur la dorsale Nord / Sud des Coëvrons, avec la forêt de Sillé. Dans cette région il est en concordance de stratification avec le Silurien, qui présente de nombreux affleurements en forme de fer à cheval, avec une branche vers le Sud-ouest, et l’autre vers Saint Pierre-sur-Orthe.
Des gisements exploités de Phyllades ( ardoises gréseuses, se débitant en plaques épaisses ), de chaque côtés des Coëvrons dans la Sarthe à Saint-Léonard-des-Bois ; Saint-Georges-le-Gaultier ; Mont-Saint-Jean ; et Douillet-le-Joly. Ce banc s’étend sur Rouez-en-Champagne et Parennes ; dans la Mayenne à Saint-Germain-de-Coulamer. Le Bulletin de la Société Géologique de France de 1870- t.XXVII ; p. 437, précise que les ardoisières de Parennes, sont plus anciennes que celles d’Angers, et de Châteaulin.
Les Coëvrons en aval de Sillé, à l’aplomb de Vimarcé ( Mayenne ) et plus vers le Sud, offre un échantillonnage de couches, on y constate au-dessus des Phyllages- veines de schistes :
- poudingue à base de schiste,
- schiste et grauwacke,
- dolomie,
- calcaire magnésien,
- schiste et grauwacke.
puis au-dessus des schistes rouges et ce qui est logique du grès armoricain. Le poudingue schisteux forme un banc de l’assise la plus ancienne de l’étage du Silurien primordial, qui couvre 4.500 hectares dan la Sarthe. Ce banc est très régulier, on le découvre au Nord, de Saint-Paul-le-Gaultier à Sougé-le-Ganelon où l se ramifie, et se prolongeant sur la flancs du Massif de Sillé. Ill a été exploité au « Clairet » à Saint-Léonard-des-Bois et à Sougé à « La Timaunière », pour faire des dalles et des bordures de trottoirs.
Schistes ( du grec skhistos, qu’on tendre : prononcer ch. ), roche susceptible d’être débiter en feuillets. Ce terme peut donc ainsi désigner aussi bien une roche métamorphique ( anglais schist ), qu’une roche montrant un clivage ardoisier ( anglais slate ).
Cette roche ayant acquis une schistosité sous l’influence de contraintes tectoniques
Schistes noduleux ( anglais knotted slates - schist ), noirâtres, constituées de xénomorphes altérés en séricite, colorés en noir par des matières charbonneuses. On les trouve en zone externe des auréoles de métamorphisme des granites dans le Massif Armoricain - Document collection privée.
La dolomie est un composée de carbonate de chaux et de magnésie. Sa cassure est saccharoïde, et sa couleur blanc nacrée ou jaunâtre, sa densité de 2,85 ; un peu supérieur au calcaire et sa dureté plus grande. Découvert par Triger le banc sarthois s’allonge de Saint-Rémy-de-Sillé à Rouessé-Vassé. Il est séparé à Sillé par un autre banc constitué de Porphyre, exploité à Sillé-le-Guillaume. La dolomie, existe à Fresnay-sur-Sartthe et à Assé-le-Boisne où elle a été extraite en 1840, pour la fabrication de sels de magnésie.
Le calcaire magnésien, forme également une bande régulière, de part et d’autre de la forêt de Sillé, passant sur le côté de Mont-Saint-Jean, pou obliquer vers le Nord et Fresnay-sur-Sarthe ; vers le Sud, par Saint-Rémy-de-Sillé, Pezé-le-Robert, Rousse-Vassé, s’enfonce pour réapparaitre à « La Chauvinière » Cne de Neuvillette, et se dirige vers le département de la Mayenne Il est traité à Rouessé-Vassé, comme pierre à chaux grasse, et près de Fresnay-sur-Sarthe.
Les faciès du Cambrien inférieur traduisent des conditions de mers peu profondes et chaudes, avec développements de récifs à Archéocyathes ( groupe d‘animaux proches des éponges calcaires ). Au Cambrien supérieur en tendant à régresser les eaux se refroidissent.
Les terrains paléozoïques du « Massif de Sillé », et plus spécialement ceux du Cambrien inférieur ( conglomérats et arkoses = sédiments détritiques terrigène contenant des grains de quartz ), s’étendent en discordance sur le socle Cadomien, c’est-à-dire à la limite du Précambrien et du Cambrien ( entre - 650 et - 5400 M.a. ) ; observable à la « Butte d’Oigny » au flanc Sud des Coëvrons. Sur la bordure Nord-est desdits Coëvrons, les conglomérats ont une épaisseur de 25 mètres, coiffés d’une puissante couche d’arkosique ( supérieure à 100 mètres ), marqués par une crête qui domine la pénéplaine d’âge du Briovérien ( de - 1.000 à -540 M.a. ), et la dépression Cambrienne, occupée par des formations de schistes et de calcaires.
Cette crête ininterrompue, uniquement décalée par quelques failles transverses ( perpendiculaires aux couches ) - ( faille de Mont-Saint-Jean ). À l’Ouest du « bois de Crun », la crête conglomératique à nouveau au contact avec le socle Briovérien sur une direction subméridienne, coupée par une faille disparait au Sud de la route Évron - Assé-le-Béranger ; toujours selon le B.R.G.M. Sur flanc Est au Sud des Coëvrons, le socle Cambrien a une épaisseur dépassant les 80 mètres, dont 30 mètres de conglomérat . De même, sur la bordure Nord du « Massif de La Charnie » la formation des conglomérats et des arkoses est particulièrement soumise à des sectionnements tectoniques. Elle subsiste sous forme de lambeaux dispersés comme ceux de « la cluse de l’Erve » ) l’Ouest, et au Nord-ouest de Neuvillette-en-Charnie ( entre l’Anguécherie et La Girardière ).
La formation des schistes et calcaires.
Si à l’aplomb de Saint-Rémy-de-Sillé, cette formation atteint 1.400 mètres, contre 750 mètres sur le flanc Nord, à la « cluse de Courtavel ». L’âge de la formation des schistes et calcaires, toujours selon la même source, demeure mal établit, car en dépit des nombreuses recherches, par des procédés de décalcification, aucune coquille n’a pu être extraite des différentes extractions de carbonates ( Saint-Rémy-de-Sillés ; Saint-Pierre-sur-Orthe : à La Boissière ) Quant aux tubes de 1 à 3 cm., de 1 à 3 mm de diamètres, découverts à ( Neuvillette-en-Charnie : au Gravier ), leur origine organique est qualifiée d’incertaine.
Document collection privée.
Les très rares informations paléontologiques ( lingules et ichnofaciès ), ne permettent pas de préciser l’âge de la Formation des Grès de Sainte-Suzanne, qui est fixé précédemment avec doute au Cambrien moyen et supérieur, pouvant être avec rigueur supposer de l’Ordovicien inférieur : Trémadocien …..Aréginien de -500 à -470 .
La formation des Grès feldspathiques - Cambrien moyen et Cambrien supérieur.
Dans les Coëvrons centraux et occidentaux, le passage de la Formation des Grès feldspathiques de Voutré à celle des Psammites de Sillé-le-Guillaume est assuré par un ensemble de tuffites, c’est-à-dire de roches volcano-sédimentaires marines, et de grès feldspathiques émanant du démantèlement des édifices volcaniques.
Transgressions marines et terres émergées à l’Ordovicien,
Selon document texte et illustration de Jean-Claude Fischer - Bien que représentés en Irlande, Outre Manche, en Scandinavie et en Bohême, l’Ordovicien n’occupe dans le Massif Armoricain oriental que des surfaces fractionnaires, très limitées et disséminées. Les connaissances que nous en avons résultent des différents sondages profonds du B.R.G.M.
Les sédiments les plus répandus sont des grès quartzitiques ou calcareux, et plus particulièrement des Graptolites ( animaux planctoniques dérivant au gré des courants ).
C’est de l’Ordovicien que datent les premiers végétaux continentaux à l’aspect de Mousse. L’analyse de différents faciès met en évidence une certaine uniformité d’environnement : mers peu profondes, « épicontinentales », assez chaudes et bien aérées, bordées par des côtes basses dont les fonds meubles étaient propices à la vie de nombreux organismes fouisseurs ( Mollusques, Bivalves, Trilobites, Vers, etc…ou faiblement ancrés tels que les Brachiopodes ).
À Voutré ce grès a une puissance de 20 mètres, il disparait progressivement vers l’Est faisant place aux Psammites de Sillé, elles-mêmes reposant sur des couches volcanogènes, réduites à l’Est de Sillé, sur le flanc Sud. La datation au Cambrien moyen des Psammites de Sillé-le-Guillaume repose sur des concordances litho stratigraphiques (différences de nature entre les couches ).
Ordovicien : de -540 à -435 M.a. - ( selon Alain Foucault et Jean-François Raoult ).
Histoire géologique,
La sédimentation Ordovicienne, atteint une puissance d’environ 1.000 mètres dans l’anticlinal des Coëvrons, où l’on peut observer les couches les plus anciennes, et les ensemble gréseux et silto-calcaires.
Formation du Grès Armoricain - Grès-quartzites blancs ; conglomérats à galets de quartz ( 400 mètres).
PHYCOIDES ROUVILLEI - a été défini par Saporta ( Vexillum - Daedalus
Pléozoique inférieur - Ordovicien inférieur - Areginien
Traces de bilobées, structure faite de tigelles groupées en faisceaux - Document collection privée.
La formation des grès Armoricain transgressive, c’est-à-dire déposée lors d’une submersion marine ; recouvrant donc les précédents dépôts émergés et lithifiés datant du Cambien. Le niveau basal est observable dans « le bois de Pezé », dans « la cluse du Saut du Serf ( Roche Brune ).
Saut du Serf, et la « CLuse de Rochebrune », en Forêt de Sillé-le-Guillaume - Document collection privée.
En raison de l’importance des dépôts au bas des pentes, issus des crêtes gréseuses avoisinantes, les affleurements ne sont pas nombreux, et de qualité médiocre, à l’exception de formations fossilifères de Neuvillette-en-Charnie ( 3 espèces de Trilobites - 2 espèces de Brachiopodes et des Conulaires ) ; ceux de La Charnie ( une dizaines de variétés de Trilobites - de Brachiopodes , Articulés - de Mollusques , Bivalves - de Gastropodes - de Céphalopodes Nautiloïdes - d’ Échinodermes - de Graptolites.
Bien que puissants, 250 mètres, les schistes Caradoviens ( de -455 à -445 M.a. Ordovicien supérieur ), n’affleurent que très rarement, ce qui explique l’absence de trace de dépôts glacio-marins de la fin de de l’Ordovicien. Cependant, compte tenu de la faible épaisseur vers le Nord ( 15 mètres sous le synclinal de Villaines- la-Juhel ) et leur décroissance méridionale ; il n’est pas certain que les glaces flottantes aient atteintes cette partie Occidentale du Maine.
Trilobites - Document collection privée.
La paléogéographie, n’a fondamentalement pas évolué par rapport au Cambrien, si ce n’est que les mouvements de transgressions marines, submergeant sous des tranches d’eau peu profondes, des aux reliefs peu saillants.
Alors que se déploient sur les rivages les premiers végétaux continentaux, accompagnés des premiers Scorpions et Pyriapodes, les mes se peuplent en certains endroits de récifs à Anthozoaires, et de « prairies » de Crinoïdes, les Euryptérides se répandent, atteignant en certains endroits des tailles impressionnantes, tandis que les Trilobites régressent, et qu’apparaissent les premiers poissons à mâchoires ( Placodermes et Acanthodiens ).
Transgressions marines et terres émergées au Silurien,
Selon document texte et illustration de Jean-Claude Fischer - Dans nos régions, par contre le Silurien est assez peu représenté, et généralement pauvres en témoins, en fossiles, les affleurements se répartissent en trois principaux secteurs : Belgique et massif schisteux Rhénan, et Massif Armoricain Sud de la France.
La Paléogéographie, n’a pas fondamentalement évolué par rapport à la période précédente, si ce n’est par des mouvements de transgression submergeant, sous des niveaux peu épais, les terres aux reliefs peu saillants.
Les sédiments abandonnés par ces mers sont essentiellement des schistes, plus ou moins noduleux ( nodules de calcaires ), parfois intercalés de quartzites.
Alords que ce développent sur les rivages des terres émergées le premiers végétaux continentaux, accopagnés des premiers scorpions et Myriapodes. Les mers se peuplent dans différentes régions de récifs à Anthozoaires et de « prairies » de Crinoïdes : les Eurytérides ou Gygantostracés se répandent atteignant parfois de très grandes dimensions, tandis que les Trilobites commencent à régresser et qu’apparaissent les premiers poissons à mâchoires ( Placodermes et Acanthodiens ).
Dans notre région cependant, où les mers étaient pourtant peu profondes et chaudes, les sédiments Siluriens ne renferment que peu de fossiles, parmi lesquels on dénombre une majorité de Graptolites.
Le Silurien inférieur s’étend dans le département de la Sarthe sur 18.500 hectares, et, est composé,
- schistes rouges,
- grès armoricain, - schistes à Calymène Arago et Trsitani,
- grès Silurien sans fossiles.
Silurien inférieur : de -435 à -430 M.a. - ( selon Alain Foucault et Jean-François Raoult ).
Dans la Sarthe, les schistes rouges ( couleur lie de vin ),ne se rencontrent, exclusivement que dans la région de Sillé-le-Guillaume, au milieu du massif de grès avec une alternance avec celui-ci. Ils ne semblent donc, ne constituer qu’un simple accident géologique dans le grès armoricain, où ils ne paraissent représenter le Silurien essentiel. Albert Guillier, considère que les pétrosilex rubanés de la chaîne des Coëvrons, semblent résulter du métamorphisme de ce schistes rouges.
Dans notre département, le grès Armoricain, par suite de plissements présente plusieurs bandes dont l’une, la plus septentrionale précise la séparation de la Normandie, et du Maine : l’ ilot de Perseigne, entièrement recouvert par la forêt du même nom, où le grès atteint son point culminant de la Sarthe avec +340 mètres. Cette ilot, témoin avancé à l’extrême limite oriental du Massif Armoricain, est séparé de celui-ci par un isthme de terrains Secondaires, datés du Jurassique.
Sur l’autre bord de cette isthme, se poursuit ces grés Armoricains, et les reliefs de Saint-Léonard-des-Bois, formant un V, l’une des branches formant les surélévations bien connues des touristes : Déluge - Haut Fouché et Narbonne *,
* - Marcel Leroy, de la Société Préhistorique de France, a effectué un relevé topographique d »une enceinte fortifiée au lieu-dit « Narbonne » au-dessus du bourg de Saint-Léonard-des-Bois. Il s’agit d’un plateau de 400 mètres sur 250 mètres, rendu presque inaccessible par des escarpements naturels, est entouré à peu près complètement d’une muraille de pierres sèches, haute encore en certains endroits de 2 mètres, pour une épaisseur de 3 à 4 mètres, en gros blocs de granit d’aspect cyclopéen. Une levée de terre et de pierres relativement régulière, qui se remarque sur la crête Nord, apparaît moins ancienne et pourrait justifier une croyance populaire tenace, qui y voit l’œuvre des Anglais ? Lors de leurs différentes attaques du château de Saint-Céneré-le-Géré.
Pour compléter l’ensemble, on appelle « Puits aux Sarrazins », une excavation en forme d’entonnoir placée dans l’angle Sud-est, tandis qu’au Nord-est jaillit une source dénommé « Fontaine de Maugis ». L’espèce d’isthme qui relie la butte au massif surplombant la Sarthe, s’appelle « la Barre ». Des fouilles pour tenter de découvrir l’hypothétique trésor, dont la croyance se transmet de bouche à oreille depuis des temps immémoriaux,n’a à ce jour donné que lla découvertes à une fibule de bronze, quelques ferrailles et vieux boulets, la découverte d’une dalle creuse.
cette branche orientée Ouest, se poursuit vers Pré-en-Pail et le Mont Avaloir et une série de proéminences, déjà citées. L’autre, est axée plein Sud et constitue la chaîne dite des « Coëvrons », marqué par les larges bandes de schistes rouges, et les filons porphyriques de la forêt de Sillé-le-Guillaume. Dans une large partie de la région objet de ce texte, le grès dont nous parlons amplement est exploité comme matériau élémentaire, pour le rechargement des chaussées.
Vue générale du bourg de Saint-Léonard-des-Bois, niché au bord de rivière Sarthe, dominé par pans rocheux taillés dans les contreforts de l’extrémité orientales du Massif Armoricain - Document collection privée.
Ce grès armoricain apparaît dans les escarpements à la sortie du bourg de Sain-Léonard-de-Bois, où il y a été découvert des Trilobites ( Cogyginus ), il est également visible dans les coteaux boisés de la rive concave d’un méandre de la rivière Sarthe. En poursuivant vers Sougé-le-Ganelon, des schistes du Cambrien, affleurent à l’aplomb du 1er carrefour. Ce même grès est apparent sur un socle Cadomien du Précambrien, dans le chemin de « la Vallée de la Misère », sur le flanc Sud, à mi côte après environ 400 mètres ; dans le front de taille de la carrière ouverte sur la route D.12, à Saint-Léonard des-Bois, en direction de Gesvres. Il est possible d’y voir des veines de conglomérat de quartz. Au Nord, de cette carrière, lesdites veines, reposent directement sur une formation sédimentaire plissée par des poussées tectoniques. La route D.112, toujours direction Sougé-le-Ganelon repose sur des schistes du Briovérien.
Selon F. Doré - 1987, la route franchit en tranchée des laves vertes andésitiques, et après la 1ère bifurcation des laves rhyolitiques. À l’aplomb le lit de la Sarthe s’élargit par suite de l’abandon d’un méandre installé dans une dépression de schistes et de calcaires datés du Cambrien ; avant d’atteindre le lieu du « Pont de la Folie ». À l’intersection de la D.146, affleure des quartz de teintes claires. Au bourg de Sougé, on quitté géologiquement le « Pays de Gaultier ». Un peu avant l’arrivé à Fresnay-sur-Sarthe, sur la droite, à la « Carrière de La Châterie », étaient des calcaires du Cambrien. L’agglomération de Fresnay tout entière repose sur ces calcaires du Cambrien inférieur, gris veinés de bleu. Après Saint-Ouen-de-Mimbré, sur la route Fyé, la route enjambe des carrières ouvertes, et inondées, où a été extrait du grés armoricain.
Gros plan, sur une carte datée de 1642, présentant le « Pays de Gaultier » - Document de la Bibliothèque Nationale de France à Paris.
En direction de Saint-Rémy-de-Sillé, on découvre un échantillonnage stratigraphique qui passe successivement du,
- grés ferrugineux dit grès de Blandouet,
- Porphyre de Sillé,
- Psammites de Sillé, teintées de verts et de violets, en petites quantités.
De la « Butte du Coq - +275 mètres », on aperçoit les « Buttes de la Petite Charnie » - Ordovicien , et celles de « La Grande Charnie » - Cambrien ; séparées des collines des Coëvrons, par la dépression briovérienne de l’anticlinal de Parennes.
Le plateau jurassique de la « Plaine de Conlie » se développe à l’Est. La découverte de fossiles marqueurs tant à Saint-Léonard-des-Bois, qu’à Brulon beaucoup plus bas, démontre et prouve que ces plissements sont contemporains. Les fossiles, dans les couches géologiques que nous venons de tenter d’approfondir, si ils sont relativement facile à détecter, à examiner, ils sont tout particulièrement difficilement abordable, et encore plus à extraire. De Fresnay à Sillé-le-Guillaume, par Montreuil-le-Chétif, la D.310, s’’allonge dans les calcaires du Cambrien inférieur, portion dénommée « vallée sèche » avec au Nord, et en bordure l’émergence du socle Cadomien - Précambrien. Au-delà du bourg de Montreuil, l’aplanissement de la route est taillée dans le grès, avec quelques fossilisation de dépôts sableux du Cénomanien.
Dorsale des « Coëvrons », chaîne de hauteurs, alignées Nord / Sud, sur la vue ci-dessus, dominant bourg de Voutré - Document collection privée.
Pour faciliter la découverte, en général, c’est sous les terrains recouverts par des assises schisteuses, présentant trois aspects,
- Schistes ferrugineux, passant au minerai de fer,
- Schiste ardoisier comme à Saint-Georges-le-Gaultier,
- Schistes à nodules siliceux,
le fait que ces trois faciès n’ont jamais été constatés ensembles ou proches. Les schistes ferrugineux se rencontrent dans les Coëvrons, vers le Nord de la forêt de Sillé-le-Guillaume, dans la commune de Montreuil-le-Chétif, aux lieux-dits : « les Houx » et « la Butte », dérivant vers Saint-Aubin-de-Locquenay, où l’on peut examiner un ancien point d’extraction du minerai de fer une épaisseur de 2 à 4 mètres, entre le lieu-dit : « Chapeau » et « Le Rocher ». Le grès Silurien où il n’a pas été découvert de fossiles se rencontre à Saint-Léonard -des-Bois ; à Fresnay-sur-Sarthe ; mais également à Chemiré-en-Charnie ; à Saint-Denis-d’Orques, et à Sablé-sur-Sarthe. Il est parfois maculé de rouge, et passe souvent au quartzite, et employé concassé pour les routes. Ce grès, toujours selon notre source, renferme vers le Sud des Coëvrons du minerai de fer, comme à Saint-Denis-d’Orques, et plus particulièrement dans la forêt dite de « La Grande Charnie », aux lieux-dits : Les Perriers et La Mandellière.
Vue générale du bourg de Saint-Léonard-des-Bois, niché au bord de rivière Sarthe, dominé par pans rocheux taillés dans les contreforts de l’extrémité orientales du Massif Armoricain - Document collection privée.
Ce grès armoricain apparaît dans les escarpements à la sortie du bourg de Sain-Léonard-de-Bois, où il y a été découvert des Trilobites ( Cogyginus ), il est également visible dans les coteaux boisés de la rive concave d’un méandre de la rivière Sarthe. En poursuivant vers Sougé-le-Ganelon, des schistes du Cambrien, affleurent à l’aplomb du 1er carrefour. Ce même grès est apparent sur un socle Cadomien du Précambrien, dans le chemin de « la Vallée de la Misère », sur le flanc Sud, à mi côte après environ 400 mètres ; dans le front de taille de la carrière ouverte sur la route D.12, à Saint-Léonard des-Bois, en direction de Gesvres. Il est possible d’y voir des veines de conglomérat de quartz. Au Nord, de cette carrière, lesdites veines, reposent directement sur une formation sédimentaire plissée par des poussées tectoniques. La route D.112, toujours direction Sougé-le-Ganelon repose sur des schistes du Briovérien.
Selon F. Doré - 1987, la route franchit en tranchée des laves vertes andésitiques, et après la 1ère bifurcation des laves rhyolitiques. À l’aplomb le lit de la Sarthe s’élargit par suite de l’abandon d’un méandre installé dans une dépression de schistes et de calcaires datés du Cambrien ; avant d’atteindre le lieu du « Pont de la Folie ». À l’intersection de la D.146, affleure des quartz de teintes claires. Au bourg de Sougé, on quitté géologiquement le « Pays de Gaultier ». Un peu avant l’arrivé à Fresnay-sur-Sarthe, sur la droite, à la « Carrière de La Châterie », étaient des calcaires du Cambrien. L’agglomération de Fresnay tout entière repose sur ces calcaires du Cambrien inférieur, gris veinés de bleu. Après Saint-Ouen-de-Mimbré, sur la route Fyé, la route enjambe des carrières ouvertes, et inondées, où a été extrait du grés armoricain.
Gros plan, sur une carte datée de 1642, présentant le « Pays de Gaultier » - Document de la Bibliothèque Nationale de France à Paris.
En direction de Saint-Rémy-de-Sillé, on découvre un échantillonnage stratigraphique qui passe successivement du,
- grés ferrugineux dit grès de Blandouet,
- Porphyre de Sillé,
- Psammites de Sillé, teintées de verts et de violets, en petites quantités.
De la « Butte du Coq - +275 mètres », on aperçoit les « Buttes de la Petite Charnie » - Ordovicien , et celles de « La Grande Charnie » - Cambrien ; séparées des collines des Coëvrons, par la dépression briovérienne de l’anticlinal de Parennes.
Le plateau jurassique de la « Plaine de Conlie » se développe à l’Est. La découverte de fossiles marqueurs tant à Saint-Léonard-des-Bois, qu’à Brulon beaucoup plus bas, démontre et prouve que ces plissements sont contemporains. Les fossiles, dans les couches géologiques que nous venons de tenter d’approfondir, si ils sont relativement facile à détecter, à examiner, ils sont tout particulièrement difficilement abordable, et encore plus à extraire. De Fresnay à Sillé-le-Guillaume, par Montreuil-le-Chétif, la D.310, s’’allonge dans les calcaires du Cambrien inférieur, portion dénommée « vallée sèche » avec au Nord, et en bordure l’émergence du socle Cadomien - Précambrien. Au-delà du bourg de Montreuil, l’aplanissement de la route est taillée dans le grès, avec quelques fossilisation de dépôts sableux du Cénomanien.
Dorsale des « Coëvrons », chaîne de hauteurs, alignées Nord / Sud, sur la vue ci-dessus, dominant bourg de Voutré - Document collection privée.
Pour faciliter la découverte, en général, c’est sous les terrains recouverts par des assises schisteuses, présentant trois aspects,
- Schistes ferrugineux, passant au minerai de fer,
- Schiste ardoisier comme à Saint-Georges-le-Gaultier,
- Schistes à nodules siliceux,
le fait que ces trois faciès n’ont jamais été constatés ensembles ou proches. Les schistes ferrugineux se rencontrent dans les Coëvrons, vers le Nord de la forêt de Sillé-le-Guillaume, dans la commune de Montreuil-le-Chétif, aux lieux-dits : « les Houx » et « la Butte », dérivant vers Saint-Aubin-de-Locquenay, où l’on peut examiner un ancien point d’extraction du minerai de fer une épaisseur de 2 à 4 mètres, entre le lieu-dit : « Chapeau » et « Le Rocher ». Le grès Silurien où il n’a pas été découvert de fossiles se rencontre à Saint-Léonard -des-Bois ; à Fresnay-sur-Sarthe ; mais également à Chemiré-en-Charnie ; à Saint-Denis-d’Orques, et à Sablé-sur-Sarthe. Il est parfois maculé de rouge, et passe souvent au quartzite, et employé concassé pour les routes. Ce grès, toujours selon notre source, renferme vers le Sud des Coëvrons du minerai de fer, comme à Saint-Denis-d’Orques, et plus particulièrement dans la forêt dite de « La Grande Charnie », aux lieux-dits : Les Perriers et La Mandellière.
Silurien supérieur : de -430 à -410 M.a. - ( selon Alain Foucault et Jean-François Raoult ).
Le Silurien supérieur s’étend dans le département de la Sarthe sur environ 5.100 hectares ; matérialisé par deux assises,
- grès et schiste avec ampélite * à graphologues colonus ( selon Albert Guillier),
- schistes à boules siliceuses.
* - roche schisteuse, noirâtre, dérivée d’argiles riches en matières organiques ( charbonneuses, bitumeuses ), et en pyrite.
Le Silurien supérieur s’étend dans le département de la Sarthe sur environ 5.100 hectares ; matérialisé par deux assises,
- grès et schiste avec ampélite * à graphologues colonus ( selon Albert Guillier),
- schistes à boules siliceuses.
* - roche schisteuse, noirâtre, dérivée d’argiles riches en matières organiques ( charbonneuses, bitumeuses ), et en pyrite.
- grès et schiste avec ampélite * à graphologues colonus ( selon Albert Guillier),
- schistes à boules siliceuses.
* - roche schisteuse, noirâtre, dérivée d’argiles riches en matières organiques ( charbonneuses, bitumeuses ), et en pyrite.
Transgressions marines et terres émergées au Dévonien,
Selon document texte et illustrations de Jean-Claude Fischer.
Du point de vue orogénique, le Dévonien voit s'achever le cycle calédonien qui se manifestait depuis le début du Paléozoïque, et débuter le cycle hercynien ou varrissque qui durera jusqu'à laa finn du Permien.
Cernées au Nord par le Continent Laurasia ou Nord Atlantique ou des vieux grès rouges, les mers Ordoviciennes laissent de part et d’autre d’un archipel central ( groupant les îles de l’Europe moyenne ou Franco-allemandes ), des sédiments variés qui affleurent en divers endroits, dont le Massif Armoricain.
Cependant les continents Dévoniens étaient soumis à une alternance de périodes fortement humides, aux pluies torrentielles inondant un paysage parsemé de lacs, et de périodes sèches à caractère désertique, les mers d’Europe, peu profondes dans leur ensemble, se trouvaient plus ou moins réchauffes par les transgressions téthysiennes, la phase la plus chaude s’étant probablement produite au Dévonien moyen avec l’installation du régime carbonaté et le développement de récifs à Anthozoaires sur l’Ardenne.
Selon document texte et illustrations de Jean-Claude Fischer.
Du point de vue orogénique, le Dévonien voit s'achever le cycle calédonien qui se manifestait depuis le début du Paléozoïque, et débuter le cycle hercynien ou varrissque qui durera jusqu'à laa finn du Permien.
Cernées au Nord par le Continent Laurasia ou Nord Atlantique ou des vieux grès rouges, les mers Ordoviciennes laissent de part et d’autre d’un archipel central ( groupant les îles de l’Europe moyenne ou Franco-allemandes ), des sédiments variés qui affleurent en divers endroits, dont le Massif Armoricain.
Cependant les continents Dévoniens étaient soumis à une alternance de périodes fortement humides, aux pluies torrentielles inondant un paysage parsemé de lacs, et de périodes sèches à caractère désertique, les mers d’Europe, peu profondes dans leur ensemble, se trouvaient plus ou moins réchauffes par les transgressions téthysiennes, la phase la plus chaude s’étant probablement produite au Dévonien moyen avec l’installation du régime carbonaté et le développement de récifs à Anthozoaires sur l’Ardenne.
Dévonien inférieur : --410 à -385 M.a. ( selon Alain Foucault et Jean-François Raoult ).
Les couches du Dévonien inférieur recouvrent 3.200 hectares, et sont très accidentées dans la portion Nord du département de la Sarthe. Elles formes un pli concave orienté Sud-ouest / Nord-Est, dont les bord se raccordent au Nord-est.
Dans la partie Sud, la concavité de plusieurs plis sont anthracifères. L’érosion hercynienne, selon F. Doré, ne permet pas de connaître les conditions d’arrêt de la sédimentation à l’issu du Dévonien inférieur. En Sarthe et en Normandie le Dévonien moyen et supérieur semble absent. Le passage du Dévonien est continu.
Carbonifère : de -360 à -295 M.a. - ( selon Alain Foucault et Jean-François Raoult - collection ).
Cet étage repose dans le Sud-ouest de la Sarthe directement sur le Dévonien inférieur, et se développe sur 2.800 hectares, il appartiennent au CarbonifèrePECOPTERIS ancien, c’est-à-dire de -360 à - 325 M.a..
PECOPTERIS POLYMORPHA, tige fossilisée avec la solidification du substrat ayant constitué un schiste anthracifère .
a été défini par Brongniart en 1834. Il s'agit d'un cryptogames de la classe des Filicophytes, de l'ordre des Marattiales, de la famille des Pécoptéridacées. Cette plante avait l'allure d'une fougère arborescente. Ils se muultipliaient par leurs stolons, et poussaient dans les tourbières des zones continentales.
Cet étage repose dans le Sud-ouest de la Sarthe directement sur le Dévonien inférieur, et se développe sur 2.800 hectares, il appartiennent au CarbonifèrePECOPTERIS ancien, c’est-à-dire de -360 à - 325 M.a..
PECOPTERIS POLYMORPHA, tige fossilisée avec la solidification du substrat ayant constitué un schiste anthracifère .
a été défini par Brongniart en 1834. Il s'agit d'un cryptogames de la classe des Filicophytes, de l'ordre des Marattiales, de la famille des Pécoptéridacées. Cette plante avait l'allure d'une fougère arborescente. Ils se muultipliaient par leurs stolons, et poussaient dans les tourbières des zones continentales.
PECOPTERIS POLYMORPHA, tige fossilisée avec la solidification du substrat ayant constitué un schiste anthracifère .
a été défini par Brongniart en 1834. Il s'agit d'un cryptogames de la classe des Filicophytes, de l'ordre des Marattiales, de la famille des Pécoptéridacées. Cette plante avait l'allure d'une fougère arborescente. Ils se muultipliaient par leurs stolons, et poussaient dans les tourbières des zones continentales.
Transgressions marines et terres émergées au Carbonifères,
Selon document texte et illustration de Jean-Claude Fischer - Par les caractères de sa sédimentation et les traits dominants de sa flore et de sa faune, la Carbonifère, environ 65 M.a., apparaît comme l’une des périodes les plus importantes des temps fossilifères.
L’une des caractéristiques de cette période, est le fait, qu’elle est soumise à la surrection progressive des chaînes hercyniennes, résidant dans de multiples modifications affectant la disposition relative des terres émergées et des bassins sédimentaires ; cette disposition se transforme, au gré des transgressions et des régressions marines, si fréquemment et si radicalement qu’il serait difficile d’en fournir une expression cartographique simple.
Il s’est produit au Carbonifère inférieur, très exactement au Tournaisien de -358,9 à - 346,7, et au Viséen de - 346,7 à -330,9, une transgression relativement généralisée de mers chaudes. Les eaux de la Prototéthys s’étant avancées au Nord sur une partie du Continent aux grès rouges, amenant l’installation de faciès à Anthozoaires jusque sur l’Ardenne et en Mayenne, tandis que le Massif Armoricain, Central et Pyrénéen se trouvaient partiellement exondés.
L’imbrication des faciès, l’intercalation fréquente de minces niveaux continentaux et la variabilité des peuplements traduisent partout une grande stabilité des lignes de rivages et des fonds marins, aux eaux plus ou moins profondes, plus ou moins calmes ou agitées, plus ou moins claires au chargées d’éléments terrigènes.
Lors de la séance de la Société d’Agriculture Sciences et Arts du Mans le 17 décembre 1816, M. Daudin, annonce parmi tous les renseignements énoncés, que la mine d’anthracite d’Auvers-le-Hamon près de Sablé ouverte en 1813, avait rencontré un nouveau filon à 160 pieds de profondeur soit 53 à 54 mètres. Que la mesure comble de ce minéral se vendait 1,10 fr.
ANNULARIA - embranchement - Cryptogames ; classe - Sphénophytes ; ordre - Equisetales ; famille - Calamitacées ; période Carbonifère : apparition -345 ; extinction -280 M.a. - Document collection privée
Complexe volcanique de la base du Carbonifère.
Le volcanisme intercalé dans le Carbonifère inférieur « faciès culm »affleure au Sus de Auvers-le-Hamon « Moulin du Bas-Ecuret » - flanc sud du synclinal de Laval, il a été découvert également sur le flanc Nord, au Sud de Cossé-le-Vvien.
Les laves affleurent tout particulièrement au Sud d’Auvers-le-Hamon à « Écuret - Vautours - Gaudusson », et au Sud-est de Cossé-en-Champagne à « La Maillardière ». Ce sont des roches relativement massives.
Roches éruptives ou effusives,
Selon la notice du B.R.G.M. ( page 10 )
Elles percent la totalité de la coûte terrestre et sont émises par un volcan : les basaltes d’Auvergne en sont un exemple flagrant. Le magma originel, plus ou moins visqueux, est d’origine profonde : de 50 à 100 km. Les éruptions sont soit explosives ( bombes, cendres, nuées ardentes ), soit sous forme pâteuse ( lave ).
Au cours de sa montée lentes et en diverses étapes à travers les couches de la lithosphère, le magma se différencie chimiquement et donne des roches aussi variées que le basalte ou la rhyolite.
Lave type 1 - dite cordée.
Lave type 3 - acide.
Roches éruptives ou effusives,
Selon la notice du B.R.G.M. ( page 10 )
Elles percent la totalité de la coûte terrestre et sont émises par un volcan : les basaltes d’Auvergne en sont un exemple flagrant. Le magma originel, plus ou moins visqueux, est d’origine profonde : de 50 à 100 km. Les éruptions sont soit explosives ( bombes, cendres, nuées ardentes ), soit sous forme pâteuse ( lave ).
Au cours de sa montée lentes et en diverses étapes à travers les couches de la lithosphère, le magma se différencie chimiquement et donne des roches aussi variées que le basalte ou la rhyolite.
Lave type 1 - dite cordée.
Lave type 2 - dite mousse,
Lave type 3 - acide.
Cristaux de Fluorine - Documents collection privée.
Calcaire de Sablé.
Cette formation, est datée du Tournaisien ( de -360 à - 350 M.a. ) supérieur au Viséen ( de -350 à -330 M.a. ) supérieur, constituant des veines parallèles anticlinales sur les flancs Nord et synclinales du synclinorium de Laval . À l’échelle de la formation , la roche se présente comme un calcaire très dur, massif évoluant du bleu foncé au bleu clair, veiné de filons de calcite blanche ou rosée.
SPHENOPTERIS - embranchement - Cryptogames ; classe - Ptéridospermaphytes ; ordre - Ptéridospermales ; période Carbonifère : apparition -325 ; extinction -290 M.a.
Documents collection privée.
NEUROPTERIS - embranchement - Cryptogames ; classe - Ptéridospermaphytes ; ordre - ptéridospermales ; famille - Neuroptériacées ; période Carbonifère supérieur : apparition -300 ; extinction -280 M.a. - Documents collection privée.
NEUROPTERIS - embranchement - Cryptogames ; classe - Ptéridospermaphytes ; ordre - ptéridospermales ; famille - Neuroptériacées ; période Carbonifère supérieur : apparition -300 ; extinction -280 M.a. - Documents collection privée.
Région de Couptrain - Écouves
Précédant l’Ilôt de Perseigne, les Alpes Mancelles, les Coëvrons et le Massif de La Charnie, nous avons pensé qu’il était indispensable de survoler la Région de Couptrain - Écouves débordement septentrional, du Massif Armoricain, et le Massif de Pail, pré-Alpes Mancelles.
Les formations inférieures aux quartzites * du grès * Armoricain s’amorcent dans la région de Couptrain, en lisière Sud-est de la Forêt de Monnaye. Elles sont formées de grès grossiers, avec lits de poudingues *, qui n’ont pas le faciès habituel des formations de base de la zone Bocaine *, telle qu’elle peut exister :
« Mouvements tectoniques *» - Il est certain que des phénomènes mécaniques
« d’une importance difficile à concevoir ont intercalé dans les couches Briovériennes des assises
« émanant d’horizons divers. Les conditions dans lesquelles ces intercalations peuvent être observées
« ne sont pas, en général, « favorables à l’interprétations de leurs relations ».
Bloc de quartz blanc veiné, issu d’une veine , dans le grès Armoricain de la région de Pré-en-Pail dans le Nord-est du département de la Mayenne - Document collection privée.
Les assises * d’une région soumises successivement aux plissements calédoniens * et hercyniens * sont nécessairement très disloquées. Il est possible de remarquer que rarement le Cambrien * ne reposait normalement sur son substratum *, que ce contact correspondait à une surface de charriage, qu’il était caractérisé par des suppressions de couches ou d’assises, par des mylonites. Il parait, néanmoins intéressant, de constater que malgré ces déplacements, la succession stratigraphique ait été respectée, traduisant seulement une structure imbriquée, et que les écailles produites par ces chevauchements soient formées par des couches de même faciès.
Petits cristaux de quartz qu’il est possible, après de longues et patientes recherches dans les failles et les cavités des strates de grès armoricains - Documents collection privée.
Ainsi, on peut voir que dans la zone Bocaine, l’horizon du minerai de fer * de la base des Schistes à Calymènes succède immédiatement aux grès feldspathiques, sans intercalation des quartzites typiques du grès Armoricain.
De cette base de la zone Bocaine ( bande de la forêt d‘Auvray, contre la granite d‘Athis, est un fragment détaché de la zone Bocaine ), et des synclinaux * plus septentrionaux ( de May et de La Brèche-au-Diable ) ; il s’agit vraisemblablement d’un horizon plus élevé du Cambrien depuis La Pallu, jusqu’à Mortain.
Dans le Massif d’ Écouves et le synclinal de Sées, les grès grossiers forment une ceinture continue au-dessus des grès Armoricain depuis Vrigny jusqu’à Livaie. Les poudingues de base sont en général peu épais, leur affleurement * est souvent masqué par des éboulis. ; les affleurements les plus importants sont ceux de Livaie et de Vrigny-Tanques.
Au-dessus de ces poudingues s’étalent très localement des coulées de rhyolites * et de brèches rhyolithiques * de Livaie, et du Bouillon, de Chahains, de Saint-Hellier-des-Bois, manifestations d’une phase volcanique Cambrienne dont l’activité a été si intense dans les Coëvrons et dans La Charnie. Des éléments empruntés à ces roches volcaniques et à des grès plus anciens forment les galets à la base d’un conglomérat des grès feldspathiques de Livaie, conglomérats évidemment plus jeunes que ceux constituant la base. Les schistes lie-de-vin existent à la base des grès feldspathiques près de Francheville et de Chahains. Des marbres identiques à ceux du niveau de La Laize près de l’étang de Radon, sans relations stratigraphiques précises avec les affleurements du Cambrien du voisinage.
D’une façon générale, les assises sédimentaires Cambriennes inférieures au grès Armoricain dans la région Couptrain - Écouves sont des dépôts grossiers arénacés et les schistes sont exceptionnels.
Empreintes en relief de la partie caudale d'un ACTINODON PETROLEI a été défini par Gaudry - Amphibien - Stégocéphales de la famille desEryopidae, ayant védu au Permien - Docment collection privée
Au-dessus de ces poudingues s’étalent très localement des coulées de rhyolites * et de brèches rhyolithiques * de Livaie, et du Bouillon, de Chahains, de Saint-Hellier-des-Bois, manifestations d’une phase volcanique Cambrienne dont l’activité a été si intense dans les Coëvrons et dans La Charnie. Des éléments empruntés à ces roches volcaniques et à des grès plus anciens forment les galets à la base d’un conglomérat des grès feldspathiques de Livaie, conglomérats évidemment plus jeunes que ceux constituant la base. Les schistes lie-de-vin existent à la base des grès feldspathiques près de Francheville et de Chahains. Des marbres identiques à ceux du niveau de La Laize près de l’étang de Radon, sans relations stratigraphiques précises avec les affleurements du Cambrien du voisinage.
D’une façon générale, les assises sédimentaires Cambriennes inférieures au grès Armoricain dans la région Couptrain - Écouves sont des dépôts grossiers arénacés et les schistes sont exceptionnels.
Empreintes en relief de la partie caudale d'un ACTINODON PETROLEI a été défini par Gaudry - Amphibien - Stégocéphales de la famille desEryopidae, ayant védu au Permien - Docment collection privée
Puis c'est le Trias, de -245 à -205 M.a.
ce n'est plus l'ère Primaire - le Paléozoïque. Cette période couvre en transition les 40 premiers millions d'années de l'ère Secondaire - Mésozoïque.
* - Mesozoïque, fin du Paléozoïque
Trias
période du retour progressif des eaux marines

VOLTZIA HETEROPBHYLLA - a été défini par BRONGNIARD en 1835 - Coniférophytes feuilles de formes variables courtes et allongées - Trias inférieur - Document collection privée.
La « Crête de Villepail *» , est formée par le grès Armoricain. Au Sud de Pré-en-Pail, ce même grès Armoricain est en contact avec le Briovérien *. À l’Est, vers Saint-Denis-sur-Sarthon, les grès grossiers, feldspathiques, et des blaviérites * s’intercalent entre le Briovérien et le grès Armoricain. Ces blaviérites, semblables à celles qui séparent autour du Bouillon les grès feldspathiques et les rhyolithes, sont des roches écrasées. Il apparaît donc comme très probable que le bord Nord du Massif de Pail a été déplacé vers le Nord, et que les relations du grès Armoricain avec le Cambrien et le Briovérien, tout comme les relations du Cambrien et du Briovérien soient le résultat d’un chevauchement.
Document collection privée.
Mais la série devient régulière entre Villepail et Le Ham, les conglomérats de base reposant sur le Briovérien entre Chattemoue et Javron. Sont séparés du grès Armoricain, par des grès grossiers.
PALAEOWEICHSELIA DEFRANCEI ( Pecopteridium ) empreinte fossile sur du grès - a été défini par BRONGNIART en 1834 - embranchement - Cryptogames ; classe - Ptéridospermaphytes ; ordre - Ptéridospermales ; période Carbonifère : apparition -345 ; extinction -280 M.a. - Document collection privée.
PALAEOWEICHSELIA DEFRANCEI ( Pecopteridium ) empreinte fossile mais sur du schiste ardoisier - ce très gros plan dévoile outre des détails, mais également une coloration très artistique, due à des infiltrations humides chargées de molécules ferriques, manganèse et autres......Document collection privée.
Il est probable que dans cette partie de la bordure Nord du Massif de Pail, la transgression Silurienne s’est manifestée tardivement et que les conglomérats formant la base sont plus récents que ceux des synclinaux de May, de La Brèche du Diable et de la zone Bocaine.
OGYGINUS GUETTARDI ( Ogygia ) - a été défini par BRONGNIARD en 1834 - embranchement - Arthropodes ; classe - Trilobites ; famille - Asaphiddae - Ordovicien.
TRIARTHRUS EATONI - embranchement - Arthropodes ; classe - Trilobites ; ordre - Ptychopariida ; famille - Olenidae ; Ordovicien - Pas de pointes génale, mais deux sillons visibles sur la glabelle ( tête )
NESEURETUS TRISTANI ( Synhomalonotus ) - a été défini par BRONGNIARD en 1834 -embranchement - Arthropodes ; classe - Trilobites ; famille - Homalonotidae ; Ordovicien moyen.
PHACOPS LATIFRONS - a été défini par BRONGNIARD en 1834 - embranchement - Arthropodes ; classe - Trilobites ; famille - Phacopidae ; Dévonien.
D’importants travaux ont été réalisés à la fin du XIXème siècle, il ont précisé, et démontré qu’une partie de l’Est du Massif Armoricain, était restée à l’état d’île pendant la première partie de l’Ordovicien, et avait progressivement envahie par les eaux marines sur son pourtour pendant le Cambrien.
Cette région d’assises Briovériennes plissées et arasées constituait à l’époque Silurienne, une surface de surélévation analogue à celle dont la géologie nous offre tant d’exemples. Il devient donc incontestable qu’au Briovérien l’ « aire de surélévation » graduellement envahie par la mer Silurienne ; était nécessairement constituée de roches plus anciennes.
La dénudation a éliminé les assises Siluriennes sur le grand anticlinal Fougères-Écouves.
Massif de Pail
La « Crête de Villepail *» , est formée par le grès Armoricain. Au Sud de Pré-en-Pail, ce même grès Armoricain est en contact avec le Briovérien *. À l’Est, vers Saint-Denis-sur-Sarthon, les grès grossiers, feldspathiques, et des blaviérites * s’intercalent entre le Briovérien et le grès Armoricain. Ces blaviérites, semblables à celles qui séparent autour du Bouillon les grès feldspathiques et les rhyolithes, sont des roches écrasées. Il apparaît donc comme très probable que le bord Nord du Massif de Pail a été déplacé vers le Nord, et que les relations du grès Armoricain avec le Cambrien et le Briovérien, tout comme les relations du Cambrien et du Briovérien soient le résultat d’un chevauchement.
Document collection privée.
Mais la série devient régulière entre Villepail et Le Ham, les conglomérats de base reposant sur le Briovérien entre Chattemoue et Javron. Sont séparés du grès Armoricain, par des grès grossiers.
PALAEOWEICHSELIA DEFRANCEI ( Pecopteridium ) empreinte fossile sur du grès - a été défini par BRONGNIART en 1834 - embranchement - Cryptogames ; classe - Ptéridospermaphytes ; ordre - Ptéridospermales ; période Carbonifère : apparition -345 ; extinction -280 M.a. - Document collection privée.
PALAEOWEICHSELIA DEFRANCEI ( Pecopteridium ) empreinte fossile mais sur du schiste ardoisier - ce très gros plan dévoile outre des détails, mais également une coloration très artistique, due à des infiltrations humides chargées de molécules ferriques, manganèse et autres......Document collection privée.
Il est probable que dans cette partie de la bordure Nord du Massif de Pail, la transgression Silurienne s’est manifestée tardivement et que les conglomérats formant la base sont plus récents que ceux des synclinaux de May, de La Brèche du Diable et de la zone Bocaine.
OGYGINUS GUETTARDI ( Ogygia ) - a été défini par BRONGNIARD en 1834 - embranchement - Arthropodes ; classe - Trilobites ; famille - Asaphiddae - Ordovicien.
TRIARTHRUS EATONI - embranchement - Arthropodes ; classe - Trilobites ; ordre - Ptychopariida ; famille - Olenidae ; Ordovicien - Pas de pointes génale, mais deux sillons visibles sur la glabelle ( tête )
CALYMENE BLUMENBACHI - a été défini par BRONGNIARD en 1834 - embranchement - Arthropodes ; classe - Trilobites ; famille - Clymènidae ; du Silurien au Dévonien, -500 à - 400 M.a.
PHACOPS LATIFRONS - a été défini par BRONGNIARD en 1834 - embranchement - Arthropodes ; classe - Trilobites ; famille - Phacopidae ; Dévonien.
Très fort grossissement de la coquille d'une GONIATITES ( diamètre 4,8 cm. ) - a été défini par BUCH - embranchement - Mollusques ; classe - Céphalopodes ; ordre - Ammonoïdes ; famille - Goniatitidae - Documents collection privée.
Dans cette région, comme dans la région de Couptrain, on est sur une partie émergée de l’ « Île Briovérienne », qui était primitivement plus élevée.
D’importants travaux ont été réalisés à la fin du XIXème siècle, il ont précisé, et démontré qu’une partie de l’Est du Massif Armoricain, était restée à l’état d’île pendant la première partie de l’Ordovicien, et avait progressivement envahie par les eaux marines sur son pourtour pendant le Cambrien.
Cette région d’assises Briovériennes plissées et arasées constituait à l’époque Silurienne, une surface de surélévation analogue à celle dont la géologie nous offre tant d’exemples. Il devient donc incontestable qu’au Briovérien l’ « aire de surélévation » graduellement envahie par la mer Silurienne ; était nécessairement constituée de roches plus anciennes.
La dénudation a éliminé les assises Siluriennes sur le grand anticlinal Fougères-Écouves.
Immensité de la couverture forestière des débordements septentrionaux du Massif Armoricains - Documents collection privée.
« Rose de GYPSE » extraite d'un banc argileux - du grec « gupsos » , en anglais « gysum » - Sulfate hydraté - CaSO4 2H2O ; du système monoclinique, à clivage parfaits, à aspect vitreux, translucide, nacré ou soyeux suivant les faces - Document collection ptivée.
- Thonazina Criei et Lingula pseudo crumena dans les Pasmmites de Sillé-le-Guillaume,
- Lingullella dans les grès ferrugineus en plaquettes de Sillé-le-Guillaume ( bois de l’Hopiteau ), et de Blandouet.
* - Ganocéphale, sont invariablement désignés sous les noms de Nannocéphales ou de Stégocéphales : tiré du grec : nannos ou nanos signifiant nain - très petit. Terme employé généralement en géologie pour désigner des êtres ou des structures de quelques micromètres et que l'on peut étudier au
microscope électronique.
Groupe d'amphibiens fossiles primitifs à voûte crânienne formée d'os épais et généralement fortement ornementés ayant vécu du Dévonien au Trias.
* - Archégosaure, de la famille des Temnospondyles - du grec temô signifiant couper, et de spondulos = vertébre - anglais Temnospondyll ; Amphibiens fossiles du groupe Stégocéphales ayant vécu du Dévonien eu Trias.
selon Alain Foucault et Jean-François Raoult,
- * AFFLEUREMENT - n.m. - Partie d’un terrain visible à la surface de la Terrre. Pour une couche d’épaisseur donnée, la largeur d’affleurement dépend des relations entre l’attitude de cette couche et la pente topographique. La largeur d’affleurement d’une couche verticale est égale à l’épaisseur de celle-ci, mais lorsque la largeur d’affleurement d’une couche est égale à son épaisseur, cette couche n’est pas forcément verticale.
- * ASSISE / COUCHE - n.f. - de l’anglais : bed, layer, stratum ; au pluriel : strata Ensemble sédimentaire compris entre deux surfaces parallèles ou sensiblement parallèles qui correspondent à des discontinuités ou à de brusques variations pétrographiques permettant de délimiter nettement cet ensemble des terrains voisins.On dit également : banc.
- * BLAVIERITES ou PORPHYROÏDES ( Briovérien supérieur ) - Ces roches correspondent à un porphyroïde ( roche contenant des cristaux automorphes de quartz et de fedspath dans une matière micacées et présentant une matière schisteuse - ( Présentation géologique de la Montagne Noire ).
- * BOCAINE - n.f. / adjectif - émane du bocage normand - zone / région où s’est développé une activité agricole propice à l’herbage, à l’élevage. Assemblage de parcelles délimitées par des haies vives, de dimensions variées, et de formes irrégulières, donnant une perspective d’une immense marqueterie.
- * BRÈCHE - n.f. - de l’italien : breccia signifiant pierre cassée ; de l’allemand brechen = briser ;
- Géographie : passage en gorge dans une arête rocheuse,
- Géologie : toute roche formée à 50% au moins d’éléments anguleux de roche constituée de dimension = ou supér. à 2 mm. ( rudite ) pris dans un ciment ( microbrèche pour les éléments de 1/16 à 2 mm. ).
- * BRIOVERIEN - n.m. - défini par C. Barrois en 1899, de Briovera, nom celte désignant Saint-Lô ( 50 ) - division Précambrienne de - 1.000 à - 550 M.a.
- * CALCAIRE - n.m. - du latin : calcarieus signifiant calx, calcis, chaux - Roche sédimentaire carbonatée contenant 50% de calcite CaCO3, pouvant être accompagnée d’un peu de dolomitte, d’aragonite, de sidérite. La dureté des calcaires est faible, rayables au couteau, et particulièrement effervescent ( dégagent en bouillonnant du CO2 à froid, sous l’action d’un acide dilué. Ils contiennent souvent des fossiles, d’où une importance stratigraphique.
- * CALEDONIEN ( Cycle - Plissements ) - adj. - de Caledonia, nom latin de l’Écosse - Cycle orogénique couvrant le Cambrien, l’Ordovicien et le Silrien, et responsable de l’édification des chaînes calédoniennes ( Scandinavie, Écosse, Irlande, Appalaches pro parte ).
- * CAMBRIEN - n.m. - défini par A. Sedgwick en 1835 de Cambria, nom latin du Pays de Galles - G.B. - Système le plus ancien de l’ère Primaire - le Paléozoîque.
- * COULÉE - n.f. - en anglais : mud flow - roches argileuses ou de projections volcaniques, qui gorgées d’eau peuvent se déplacer sur de grandes distances.
- * CRÊTE de VILLEPAIL - partie sommitale du plissement de Pail.
- * GRÈS - n.m. - du francique : griot ; de l’allemand : gravier - roche sédimentaire détritique terrigène composée à 85% au moins de grains de quartz plus ou moins arrondis, de 1/16 mm. ( 62,5 µm )( classe des arénites ).
- * HERCYNIEN ( Cycle ) - adj. - du latin Hercynia silva = forêt hercynienne - Cycle orogénique paléozoïque débutant au Dévoniien et se terminant au Permoien. Il est responsable de la chaîne hercynienne dont les structures sont bien visibles en Europe et en Amérique du Nord, où on distingue de nombreuses phases tectoniques.*
- * LINGULA - défini par Rouault - mot latin signifiant spatule - Brachiopode inarticulé, à coquille chitineuse, phosphatée et calcaire.
- * MINERAI de FER - Formations sédimentaires où alternent des couches quelques d’épaisseur d’oxyde de fer ( hématite, magnétite ), et parfois de carbonate de fer ( sidérite ), et de chert. Elles sont connues au Précambrien ( surtout de -2.600 à -1.800 M.a. ).
- * PSAMMITES - n.f. , parfois masculin - du grec « psammos » signifiant sable - Grès à ciment fréquemment argileux, riche en micas détritiques ( surtout en micas blancs ), groupés en lits minces, d’où un débitage facile e plaquettes ou en dalles.
- * POUDINGUE - n.m. - fe l’anglais : pudding signifiant gâteau traditionnel - roche sédimentaire détritique formée pour 50% au moins d’éléments arrondis ( galets de diamètre supérieur à 2 mm. ( classe des rudites ), liés par un ciment. L’arrondi des galets est du à une usure mécanique ( transport fluviatile assez long, agitation dans les vagues, etc. ).
- * QUARTZITE - n.m. - roche siliceuse, compacte, à cassure conchoïdale lisse ou finement esquilleuse, en général claire et d’aspect gras.
- * RHYOLITE - n.f. - du grec : rhein signifiant couler ; lithos = pierre - Roche magamatique, effusive, grenue : granite, riche en verre, de teinte claire ( leucocrate ), à microlithes et phénocristaux rares : quartz souvent bipyramidé et corrodé ( quartz rhyolitique ), fedspath ( ex. sanidine ), amphibole et biotite.
- * SILURIEN - n.m. - Le Silurien de -435 à -410 M.a. , défini par R.I. Murchison en 1835 - de Silures, nom d’une ancienne peuplade du Pays de Galles ( G.B. ) C’est une période géologique marquée par une grande stabilité dans le climat chaud, et la disparition des glaces aux pôles, ce qui a inévitablement créé un rehaussement du niveau marin, et de ce fait une importante transgression marine.
- * SUBSTRATUM - n.m. - nom latin signifiant : étendu- Terme très général désignant ce sur quoi repose une formation géologique prise comme référence.
- * SYNCLINAL - n.m. - défini parW.D. Conybeaere et W. Buckland en 1894 - du grec : klinein signifiabnt s’incliner - Pli où les éléments situés à l’intérieur de la courbure étaient avant la déformation, les plus hauts.
- * TECTONIQUE ( Mouvement ) - n.f. - du grec : tektonikos relatif à la charpente - Ensemble des déformations ayant affecté des terrains géologiques postérieurement à leur formation ( cassures, plis, schistosité ).
Versant oriental du synclinal des Coëvrons-La Charnie.
Bien que faisant l’objet d’un développement spécifique dans le volume : GEOLOGIE DE LA SARTHE - de l' Îlot de Perseigne - des Alpes Mancelles - des Coëvrons - du Massif dit de La Charnie, nous allons tenter d'établir un lien entre le 1er et le IIème de ces volumes. ; avec les chapitres qui vont suivre.
« Rose de GYPSE » extraite d'un banc argileux - du grec « gupsos » , en anglais « gysum » - Sulfate hydraté - CaSO4 2H2O ; du système monoclinique, à clivage parfaits, à aspect vitreux, translucide, nacré ou soyeux suivant les faces - Document collection ptivée.
Les conglomérats de base constitue au synclinal des Coëvrons, une véritable ceinture, à l’intérieur de laquelle une deuxième ceinture est formée par des schistes avec bancs de calcaires magnésiens.
À Fresnay-sur-Sarthe, Voutré, Neau la comparaison de ces calcaires magnésiens, avec les calcaires de Laize s’impose. Le sommet du Cambrien est composé par des grès grossiers, dans lesquels s’intercalent entre les grès de Sainte-Suzanne et les grès feldspathiques les épanchements de rhyolithes, et de brèches rhyolithiques de Voutré. Le faciès arénacé se poursuit jusqu’au dessous du grès Armoricain par des psammites violets ou verts ( psammites * de Sillé-le-Guillaume ), puis par des grès ferrugineux en plaquettes ( psammites de Blandouet ).
Ainsi, on trouve dans les Coëvrons les trois horizons sédimentaires de May ( 14 ) et de Gouvix ( 14 ),
- 1 - grès grossier et conglomérats de base,
- 2 - schistes avec lentilles et calcaires magnésiens,
- 3 - grès grossiers.
Très exactement, la même succession, les mêmes faciès se retrouvent dans La Charnie.
Ces simplement dans cette région des Coëvrons-Charnie que l’on connaissait des horizons fossilifères dans le Cambrien, les fossiles recueillis sont des : Lingulidés.
- Lingulidés * triangulaires ( Glossina ? ) découverts au Moulin-de -Rance près de Fresnay-sur-Sarthe dans des schistes au niveau des calcaires magnésiens,
- Thonazina Criei et Lingula pseudo crumena dans les Pasmmites de Sillé-le-Guillaume,
- Lingullella dans les grès ferrugineus en plaquettes de Sillé-le-Guillaume ( bois de l’Hopiteau ), et de Blandouet.
La caractéristique des Coëvrons et de La Charnie résulte de l’importance des manifestations volcaniques qui se sont produites à l’ époque et pendant le dépôt des grès grossiers du Cambrien. Précédemment, nous avons vu que des manifestations analogues, mais de moindre ampleur, s’étaient également produites dans la région d’ Écouves ; l’absence de schistes et de calcaires pourraient être justifiés par la submersion tardive de la région.
Terrains siluriens et la « Champagne du Maine ».
Le nom de « Champagne » ….Campagne, attribués à certaines terroirs, désigne le plus souvent une région cultivée, découverte, plane et fertile en céréales. On peut citer la « Champagne du Maine » ( Pagus caùpana in agro Cenomanense ), plat pays s’étendant vers l’Est entre la ville de Sillé-le-Guilllaume et l’agglomération Mancelle.
Cette champagne est limitée à l’Ouest et au Nord par la « Chaîne des Coëvrons » et les terrains de transition du Silléen, effectuant le passage entre les terrains primitifs de la Mayenne , et ceux du secondaire de la Sarthe. Vers le Sud, ce sont les confins de la « Champagne du Maine » on rencontre en sous-sol les sables du Crétacé.
BRANCHIORUS PETROLEI - espèce définie par THEVENIN - du grec « brankhia » signifiant branchie ; et de « saura » = lézard - Genre d'amphibien Stégocéphale.
fossiles présentés - 2 empreintes très prononcées d'individus de 7,2 et de 6 cm. de long , marquées dans du grès rougeâtre . On remarques des corps salamandriformes à revêtement écailleux.
Gros plan sur le plus grand - Documents collection privée.
BRANCHIORUS PETROLEI - espèce définie par THEVENIN - du grec « brankhia » signifiant branchie ; et de « saura » = lézard - Genre d'amphibien Stégocéphale.
fossiles présentés - 2 empreintes très prononcées d'individus de 7,2 et de 6 cm. de long , marquées dans du grès rougeâtre . On remarques des corps salamandriformes à revêtement écailleux.
Elle appartient géologiquement en général aux terrains du Mésozoïque ( ère Secondaire ), de formation Jurassique. Celle-ci n’offre nulle part ailleurs dans la Sarthe, un développement équivalent. Dans les champs et les près de cette « Champagne » proliférait autrefois une plante, hantise des paysans, la « Colchium autumnale », elle était dénommée :
- veilleuse, tue chien, safran bâtard….etc. ; par contre dans le vocabulaire du Maine, elle n’aurait jamais été appelé navet sauvage. Par contre dans celui du Haut Maine, cette définition serait attribuée au Bryonia divica.
Le terme « Grouas » ou plus simplement Groie, en « Pays de champagne », désihnait exclusivement une terre un peu plus élevée, brûlante, pierreuse, mais excellente pour le grain. C’est dans les grouas, que l’on cultivait le sainfoin ( Onobrychis sativa.
À Neuvillette, commence « La Charnie », « Pays » spécifique de l’ancienne province du Maine, dont l’importance est étroitement liée à l’Histoire du « Hault Mayne », cité dès le XIème siècle. Si, il était possible d’avoir un coup d’œil d’ensemble sur cette immense et opulente forêt ( Sylva carneta Xème siècle ),qui couvrait un sol en général très accidenté, établissant une liaison entre le Bas et Haut Maine. Une multitude de cours d’eau de toutes dimensions, entretiennent une humidité bénéfique, et découpent une multitude d’éminences découpées tantôt dans le granit, tantôt dans le schiste.
Les nombreux étangs de La Charnie produisaient la « Macre » - ( Trapa natans ) , si recherchée autrefois, pour ses fruits que l’on vendait sur les marchés locaux. Différentes, presque opposées à celles de la « Champagne du Maine » les récoltes en Charnie étaient chétives, composées en majeure partie de seigle ou de blé noir.
Document de la Bibliothèque Nationale de France de Paris
PROTRITON PROTILEI
Il est possible de penser que, parmi les petits fossiles d’aspect salamandriforme, plusieurs doivent représenter l’état jeune des Labyrinthodontes *. Il est fait certain, qu’il n’est pas toujours facile de distinguer les différences dues à l’âge et les différences spécifiques chez des animaux qui ont pu être sujet à des métamorphoses, comme le sont plusieurs batraciens vivants de nos jours.
La plus grande espèce de Labyrinthodontes est connue à la fois par ses ossements et par l’empreintes de ses pattes, assez semblables à une main humaine, dont les doigts plus courts de ceux d’un homme, et le pouce plus écarté seraient garnis non pas d’ongles, mais de griffes acérées relativement longues. Une queue trainante, complétée d’une carapace de fines écailles cornées, donnait à cet espèce un aspect tenant à la fois de la salamandre et du crocodile. Les membres courts et très robustes à l’avant étaient disproportionnés avec ceux de l’arrière, ce qui laisse supposer un reptile sauteur, avec un déplacement plus lourd que celui des batraciens que nous connaissons actuellement.
Il est possible d’imaginer, ces antiques animaux des temps primaires : peu actif, avec un déplacement lent et ondulé, vorace et sanguinaire, rôdant sur le sable humide, protégés par une armure impénétrable, roi de la création à une époque il suffisait tout simplement d’être charpenté ; il n’avaient à redouter aucun prédateur.
Leur vie s’écoulait dans la monotonie, se bornant à suivre les rivages et le niveau des transgressions et des régressions marines ; berceau ce genre.
Le genre des Labyrinthodontes, était à son apogée au Trias, puisqu’on le rencontre au Carbonifère. Si l’on remonte dans le temps, si on effectue des recherches méthodiques, on découvre en parallèle un autre type, un autre genre moins parfait, plus ambigu, plus primitif, ce sont : les Ganocéphales.
Les Ganocéphales, marquent vraisemblablement le point où les reptiles respirent hors de l’eau, mais n’ont pas cessé d’être nageurs, pour être exclusivement marcheurs.
On peut penser que les Ganocéphales sont des Labyrinthodontes, peu évolués. Ainsi, l’ossification de leurs vertèbres est très imparfaite, la disposition et la structure de leurs dents les assimilent aux poissons.
Le plus grand Ganocéphales découvert : l’Archégosaure, mesurait à peine un mètre de longueur. Ces membres relativement grêles, ils étaient destinés beaucoup plus qu’à nager ou à ramper qu’à marcher. C’était incontestablement un féroce carnassier, comme le Labyrinthodontes.
Document de la Bibliothèque Nationale de France de Paris
PROTRITON PROTILEI
Il est possible de penser que, parmi les petits fossiles d’aspect salamandriforme, plusieurs doivent représenter l’état jeune des Labyrinthodontes *. Il est fait certain, qu’il n’est pas toujours facile de distinguer les différences dues à l’âge et les différences spécifiques chez des animaux qui ont pu être sujet à des métamorphoses, comme le sont plusieurs batraciens vivants de nos jours.
La plus grande espèce de Labyrinthodontes est connue à la fois par ses ossements et par l’empreintes de ses pattes, assez semblables à une main humaine, dont les doigts plus courts de ceux d’un homme, et le pouce plus écarté seraient garnis non pas d’ongles, mais de griffes acérées relativement longues. Une queue trainante, complétée d’une carapace de fines écailles cornées, donnait à cet espèce un aspect tenant à la fois de la salamandre et du crocodile. Les membres courts et très robustes à l’avant étaient disproportionnés avec ceux de l’arrière, ce qui laisse supposer un reptile sauteur, avec un déplacement plus lourd que celui des batraciens que nous connaissons actuellement.
Il est possible d’imaginer, ces antiques animaux des temps primaires : peu actif, avec un déplacement lent et ondulé, vorace et sanguinaire, rôdant sur le sable humide, protégés par une armure impénétrable, roi de la création à une époque il suffisait tout simplement d’être charpenté ; il n’avaient à redouter aucun prédateur.
Leur vie s’écoulait dans la monotonie, se bornant à suivre les rivages et le niveau des transgressions et des régressions marines ; berceau ce genre.
Le genre des Labyrinthodontes, était à son apogée au Trias, puisqu’on le rencontre au Carbonifère. Si l’on remonte dans le temps, si on effectue des recherches méthodiques, on découvre en parallèle un autre type, un autre genre moins parfait, plus ambigu, plus primitif, ce sont : les Ganocéphales.
Les Ganocéphales, marquent vraisemblablement le point où les reptiles respirent hors de l’eau, mais n’ont pas cessé d’être nageurs, pour être exclusivement marcheurs.
On peut penser que les Ganocéphales sont des Labyrinthodontes, peu évolués. Ainsi, l’ossification de leurs vertèbres est très imparfaite, la disposition et la structure de leurs dents les assimilent aux poissons.
Le plus grand Ganocéphales découvert : l’Archégosaure, mesurait à peine un mètre de longueur. Ces membres relativement grêles, ils étaient destinés beaucoup plus qu’à nager ou à ramper qu’à marcher. C’était incontestablement un féroce carnassier, comme le Labyrinthodontes.
* - Labyrinthodonte : nom masculin - du grec - laburinthos signifiant labyrinthe, et odous - odontos = dent ; groupe d'amphibiens, tous fossiles ayant vécu au Carbponifére et au Trias.
* - Ganocéphale, sont invariablement désignés sous les noms de Nannocéphales ou de Stégocéphales : tiré du grec : nannos ou nanos signifiant nain - très petit. Terme employé généralement en géologie pour désigner des êtres ou des structures de quelques micromètres et que l'on peut étudier au
microscope électronique.
Groupe d'amphibiens fossiles primitifs à voûte crânienne formée d'os épais et généralement fortement ornementés ayant vécu du Dévonien au Trias.
* - Archégosaure, de la famille des Temnospondyles - du grec temô signifiant couper, et de spondulos = vertébre - anglais Temnospondyll ; Amphibiens fossiles du groupe Stégocéphales ayant vécu du Dévonien eu Trias.
Petit glossaire,
selon Alain Foucault et Jean-François Raoult,
- région Couptrain - Écouves.
- Massif de de Pail.
- Versant oriental du synclinal des Coëvrons-La Charnie.
- * ASSISE / COUCHE - n.f. - de l’anglais : bed, layer, stratum ; au pluriel : strata Ensemble sédimentaire compris entre deux surfaces parallèles ou sensiblement parallèles qui correspondent à des discontinuités ou à de brusques variations pétrographiques permettant de délimiter nettement cet ensemble des terrains voisins.On dit également : banc.
- * BLAVIERITES ou PORPHYROÏDES ( Briovérien supérieur ) - Ces roches correspondent à un porphyroïde ( roche contenant des cristaux automorphes de quartz et de fedspath dans une matière micacées et présentant une matière schisteuse - ( Présentation géologique de la Montagne Noire ).
- * BOCAINE - n.f. / adjectif - émane du bocage normand - zone / région où s’est développé une activité agricole propice à l’herbage, à l’élevage. Assemblage de parcelles délimitées par des haies vives, de dimensions variées, et de formes irrégulières, donnant une perspective d’une immense marqueterie.
- * BRÈCHE - n.f. - de l’italien : breccia signifiant pierre cassée ; de l’allemand brechen = briser ;
- Géographie : passage en gorge dans une arête rocheuse,
- Géologie : toute roche formée à 50% au moins d’éléments anguleux de roche constituée de dimension = ou supér. à 2 mm. ( rudite ) pris dans un ciment ( microbrèche pour les éléments de 1/16 à 2 mm. ).
- * BRIOVERIEN - n.m. - défini par C. Barrois en 1899, de Briovera, nom celte désignant Saint-Lô ( 50 ) - division Précambrienne de - 1.000 à - 550 M.a.
- * CALCAIRE - n.m. - du latin : calcarieus signifiant calx, calcis, chaux - Roche sédimentaire carbonatée contenant 50% de calcite CaCO3, pouvant être accompagnée d’un peu de dolomitte, d’aragonite, de sidérite. La dureté des calcaires est faible, rayables au couteau, et particulièrement effervescent ( dégagent en bouillonnant du CO2 à froid, sous l’action d’un acide dilué. Ils contiennent souvent des fossiles, d’où une importance stratigraphique.
- * CALEDONIEN ( Cycle - Plissements ) - adj. - de Caledonia, nom latin de l’Écosse - Cycle orogénique couvrant le Cambrien, l’Ordovicien et le Silrien, et responsable de l’édification des chaînes calédoniennes ( Scandinavie, Écosse, Irlande, Appalaches pro parte ).
- * CAMBRIEN - n.m. - défini par A. Sedgwick en 1835 de Cambria, nom latin du Pays de Galles - G.B. - Système le plus ancien de l’ère Primaire - le Paléozoîque.
- * COULÉE - n.f. - en anglais : mud flow - roches argileuses ou de projections volcaniques, qui gorgées d’eau peuvent se déplacer sur de grandes distances.
- * CRÊTE de VILLEPAIL - partie sommitale du plissement de Pail.
- * GRÈS - n.m. - du francique : griot ; de l’allemand : gravier - roche sédimentaire détritique terrigène composée à 85% au moins de grains de quartz plus ou moins arrondis, de 1/16 mm. ( 62,5 µm )( classe des arénites ).
- * HERCYNIEN ( Cycle ) - adj. - du latin Hercynia silva = forêt hercynienne - Cycle orogénique paléozoïque débutant au Dévoniien et se terminant au Permoien. Il est responsable de la chaîne hercynienne dont les structures sont bien visibles en Europe et en Amérique du Nord, où on distingue de nombreuses phases tectoniques.*
- * LINGULA - défini par Rouault - mot latin signifiant spatule - Brachiopode inarticulé, à coquille chitineuse, phosphatée et calcaire.
- * MINERAI de FER - Formations sédimentaires où alternent des couches quelques d’épaisseur d’oxyde de fer ( hématite, magnétite ), et parfois de carbonate de fer ( sidérite ), et de chert. Elles sont connues au Précambrien ( surtout de -2.600 à -1.800 M.a. ).
- * PSAMMITES - n.f. , parfois masculin - du grec « psammos » signifiant sable - Grès à ciment fréquemment argileux, riche en micas détritiques ( surtout en micas blancs ), groupés en lits minces, d’où un débitage facile e plaquettes ou en dalles.
- * POUDINGUE - n.m. - fe l’anglais : pudding signifiant gâteau traditionnel - roche sédimentaire détritique formée pour 50% au moins d’éléments arrondis ( galets de diamètre supérieur à 2 mm. ( classe des rudites ), liés par un ciment. L’arrondi des galets est du à une usure mécanique ( transport fluviatile assez long, agitation dans les vagues, etc. ).
- * QUARTZITE - n.m. - roche siliceuse, compacte, à cassure conchoïdale lisse ou finement esquilleuse, en général claire et d’aspect gras.
- * RHYOLITE - n.f. - du grec : rhein signifiant couler ; lithos = pierre - Roche magamatique, effusive, grenue : granite, riche en verre, de teinte claire ( leucocrate ), à microlithes et phénocristaux rares : quartz souvent bipyramidé et corrodé ( quartz rhyolitique ), fedspath ( ex. sanidine ), amphibole et biotite.
- * SILURIEN - n.m. - Le Silurien de -435 à -410 M.a. , défini par R.I. Murchison en 1835 - de Silures, nom d’une ancienne peuplade du Pays de Galles ( G.B. ) C’est une période géologique marquée par une grande stabilité dans le climat chaud, et la disparition des glaces aux pôles, ce qui a inévitablement créé un rehaussement du niveau marin, et de ce fait une importante transgression marine.
- * SUBSTRATUM - n.m. - nom latin signifiant : étendu- Terme très général désignant ce sur quoi repose une formation géologique prise comme référence.
- * SYNCLINAL - n.m. - défini parW.D. Conybeaere et W. Buckland en 1894 - du grec : klinein signifiabnt s’incliner - Pli où les éléments situés à l’intérieur de la courbure étaient avant la déformation, les plus hauts.
- * TECTONIQUE ( Mouvement ) - n.f. - du grec : tektonikos relatif à la charpente - Ensemble des déformations ayant affecté des terrains géologiques postérieurement à leur formation ( cassures, plis, schistosité ).
L’emploi de certains mots ou noms spécifiques dans ce genre de texte, est inévitable. Les définitions ci-dessus sont simplifiées et ne sont appropriées que dans le cadre dudit texte.
Discrète , l’eau est souvent à où on ne la soupçonne pas . Sourdant silencieusement du sol, elle engendre une source, elle-même donnant naissance à un cours d’eau - Source du Rhonne « La Fontaine de Rhonne » dans un univers où, dans le silence des hommes, on évolue dans les bruits de la nature - Extrait de l’Orée de Bercé à Guécélard - Au fil de l’eau - Le Rhonne - Document collection privée.
L’eau est souvent là, invisible, inaudible, à un, dix ou cent mètres sous nos pieds……à couler lentement. Son déplacement est lent, très lent, allant de vitesses variant de un jour à cinq siècles pour parcourir un kilomètre.
L’eau souterraine constitue la plus grande réserve en eau douce de la planète, environ 8 à 10 millions de km3, soit entre 98 et 99% du total.
Selon la .B.R.G.M. ( 287 - p.44 ), la région Nord du département de la Sarthe, présente une grande variété de terrains aquifères, qui sont exploités pour des adductions d’eau publiques, ou des besoins industrielles. Les problèmes quantitatifs sont relativement bien résolus, mais la quantité des eaux souterraines et la vulnérabilité aquifères vis-à-vis des pollutions superficielles sont maintenant au centre des préoccupations.
Les seuls documents clairs, nets, détaillés et fiables que nous ayons découvert, étant ceux du Bureau de Recherches Géologiques et Minières ; c’est donc à ceux-ci que nous allons beaucoup emprunter et nous référer en permanence.
Cncrétion de Carbonate - de l'anglais « Carbonate » - Minéral caractérisé par l'ion ( CO3 )2 - Document collection privée.
Le substrat Briovérien et Paléozoïque présente généralement une faible perméabilité. Les alluvions qui reposent sur les schistes Précambriens compacts peuvent contenir une petite nappe superficielle - source de La Louverie - Cne d’Ancinnes. Les grès Ordoviciens lorsqu’ils sont fracturés, notamment à proximité d’accidents importants, peuvent présenter des drains alimentant quelques sources intéressantes ( des forages dans de tels sites fournissent des débits appréciables : le Gros Cailloux - Cne de Saint-Ouen-de-Mimbré ).
.Au Jurassique inférieur - Lias, les sables fins du Pliensbachien et surtout ceux du Toarcien constituent un aquifère de qualité médiocre ; ces niveaux sont jalonnés, toujours selon la même source ( p.45 ), le long de la « Cuesta liasique du Saosnois » par de nombreuses sources de trop plein - Villaines-la-Carelle, le Val , Saint-Rémy et peuvent également donner des sources de déversement - ruisseau de Bécherel. Les débits restent faibles.
Au Jurassique moyen - Dogger, les calcaires représentent le meilleure aquifère du Nord de la Sarthe. Cette formation à cimentation imparfaite ou microfissurée, présente en général une bonne perméabilité. Localement existent des circulations kartstiques - engouffrements de la Haute vallée du Rutin ; la Mare Patois, Cossé. Plusieurs grosses émergences se situent à l’exutoire de différents bassins du Jurassique moyen ; la plupart constituent des sites favorables aux captages recherchant des débits importants : le Cervoir, les Aîtres - Cne de Contilly ; Pentvert, Gué-Chaussée - Cne de Saosnes ; Ne fontaine - Cne de Thoiré-sous-Contensor ; les Vaux, les Moutonnière - Cne de Rouesse-Fontaine ; le Moulin-Garnier -Cne de Bourg-le-Roi ; Groutel -Cne de Champfleury ; Gennes-le-Gandelin.
Dans la région des plateaux de Saint-Rémy-du-Val et de Louvigny, la faille de Neufontaine /Saosnes, introduit un barrage dans les écoulements souterrains qui est jalonné par une série de sources de débordement. Il en est de même au voisinage de la faille de bordure Nord-est du Massif de Perseigne.
En fonction de la disposition monoclinale du terroir du Saosnois, ou de structures synclinales, ou effondrées locale, l’aquifère du Jurassique moyen peut devenir captif sous la couverture argileuses Callovienne : la Benoistière - Cne de Marolles-les-Brault ; le Bois Louvel - Cne de Champfleury ; cette protection assure une meilleure qualité des eaux. Les parties ainsi protégées de l’aquifère représentent de précieuses réserves pour la région.
Les faciès détritiques du Cénomanien forment en général un assez bon aqufère en relation avec le développement des corps sableux, ils peuvent être exploités en bordure du Fossé à Fyé.
Bois silicifié / pétrifié / fossilisé - Document collection privée.
Le synclinal des Coëvrons comprend des formations Cambriennes, Ordoviciennes et Siluriennes de nature argileuse, carbonatée, gréseuse et volcanogène. Seule la Formation des schistes et calcaire du Cambrien présente des membres aquifères importants.
Sur le flanc Sud des Coëvrons, un faisceau affleure dans la région de Voutrés, relayé par deux faisceaux à l’Ouest de Rouessé-Vassé, jusqu’à Saint-Rémy-de-Sillé. À partir de ce village, trois autres faisceaux sont cartographiés et disparaissent sous la couverture secondaire à l’Est de Pezé-le-Robert. Il faut noter que les membres schisteux peuvent présenter de petites intercalations inframétriques de calcaires.
Les sources ponctuelles de ces membres carbonatés et des faciès à siltites à nodules calcaires présentent des débits allant de quelques l/s à 65 l/s ( valeurs moyennes approximatives ). La source Orientale de Vassé, issue des calcaires : débit moyen annuel estimé 7 l/s ; et la source du Grand-Ormeau-l’Ecluse débit moyen annuel estimé à 15 l/s.
Des engouffrements ponctuels se produisent quand des eaux de ruissellements peuvent converger, en provenance d’autres formations schisto-gréseuses du synclinal, vers des effondrements karstiques, ou des aires fracturées très perméables, comme aux : Rues - Cne de Pezé-le-Robert où le ruisseau de Rambert ( 0,5 l/s ), disparaît dans les calcaires du faisceau septentrional du flanc Sud des Coëvrons.
Principales sources :
Les valeurs des dbits sont approximatives et correspondent à des appréciations bits moyens estimés. Elles permettent essentiellement un classement quantitatif des différentes sources.
- flanc Sud du Synclinal,
- source de Rouesse-Vassé ( environ 4 x 3 l/s ),
- source Ouest ( environ 8 l/s ) ; Est ( environ 7 l/s ) du Château de Vassé,
- source Grand-Ormeau-l’Ecluse ( environ 15 l/s ),
- source Grans-Essaert-le Fourneau ( environ 11 l/s ),
- source canalisée en provenance le la Z.I de Sillé ( environ 11 l/s ),
- sources de La Fontaine et de Chauffour Cne de Saint-Rémy-de-Sillé,
- flanc Nord du synclinal, de l’Est vers l’Ouest,
- source captée de Roullée ( environ 10 l/s ), de La Gélinière ( environ 7 l/s ), du Cotureau ( environ 7 l/s ), et des Ormeaux ( environ 65 l/s ) - Cne de Mont-Saint-Jean.
- source captée par forage du Terte-Suhard ( environ 35 l/s ), et de Vaubourgueil - Cne de Saint-Pierre-sur-Orthe ( 53 ),
- sources de Touchemin-Launay - Cne de Vimarcé ( 53 ).
D’autres sources existent sur le versant Mayennais à Vimarcé, Saint-Geoges-sur-Erve et à Assé-le-Béranger.
Le captage d’eau potable de La Houlberdière, à 1 km. Du hameau des Ambriers - Cne de Torcé-Viviers-en-Charnie, sur un aquifère du Cambrien a une potentialité estimée de 2.000 m3/jour.
Entre la forêt de La Petite Charnie et Saint-Symphorien, une alternance de schistes et de calcaires du Dévonien, constituent un aquifère local utilisé pour l’eau potable par le Syndicat de Charnie - Champagne ( forage duu Guérineau - source du Guéroneau - Cne de Saint-Symphorien : 70 m3/h ).
Empreinte dans du grès d'un SUCOSYSTUS THERONENSIS - a été défini par BRONGNIARD - embranchement - Echinoderme ; classe - Cystoïdes ; ordre - Rhombifères ; étage - du Cambrien moyen
* - en dessous schéma type de la morphologie - Document collection privée.
AVESSÉ - fontaine incrustante.
BAZOUGES-sur-LE LOIR - fontaine de La Mancellière - eaux incrustantes - Cénomanien supérieur.
BEAUMONT-sur-SARTHE - Source ferrugineuse.
BOURG-le-ROI - Eaux minérales considérée comme ferrugineuse.
CHASSILLE - Plusieurs sources d’eau considérée comme minérale ( non analysée ).
CHEMIRE-le-GAUDIN - dans un pré dénommé « les Salines », autrefois le sel a été extrait par les habitants de sources d’eaux salées.
CLERMONT-GALLERANDE - près de Château-SENECHAL, exite un puits d’eau sulfureuse. Les eaux proviennent de la craie et du sable du Cénomanien supérieur.
ÉPINEU-le-CHEVREUIL - source d’eau minérale de La Fontaine-Blanche.
MONT-SAINT-JEAN - source minérale ferrugineuse, dans le bois de Courtavel.
NEUVILETTE - source d’eau minérale dans la lande de Neuvillette.
NOYEN-sur-SARTHE - fontaine d’eau minérale ferrugineuse, au lieu-dit : La Chevalerie.
PARCE - dans la vaste lande dite : Vion, existe un lieu dénommé « La Fontaine-sans-Fond », où trois sources s’épanchent. Les bulles de gaz qui se dégagent de l’une d’elles, produisent un dépôt d’écume jaunâtre.
PRUILLE-le-CHETIF - fontaine d’eau minérale ferrugineuse au lieu-dit : La Louvrière.
ROEZE-sur-SARTHE - deux fontaines d’eaux salines existent près : des Coulons.
ROULLEE - fontaine d’eau minérale ferrugineuse au lieu-dit : Launay.
SAINT-BENOIT-sur-SARTHE - deux sources salifères au bas du : Tertre de l’Archer.
SAINT-CHRISTOPHE-du-JAMBET - source ferrugineuse, dans un chemin près du bourg.
SAINT-DENIS-d’ORQUES - source d’eau minérale au lieu-dit : La Fontenelle.
SAINT-GERMAIN-du-VAL - source du Presbytère, eau très chargée en calcaire.
SAINT-REMY-des-Bois - source d’eau minérale ferrugineuse.
VERNIE - source d’eau incrustante près de l’ancien château.
De très anciennes minières, dont certaines remontent à l’époque gauloise, ont été exploitées de manière très artisanales pour ne pas écrire rudimentaires. En de nombreux endroits la toponymie signale des points précis d’extraction et de fonderies du minerai extrait sur place Plusieurs gisements parmi lesquels figurent le « chapeau de fer de Rouez », les grès ferrugineux de « l’Hopiteau - Cne de Blandouet - 53 ». Les niveaux à plaquettes limonitiques du Cénomanien inférieur des Bercons, dans la région de Beaumont-sur-Sarthe ; les concrétions ferrugineuses contenues dans les altérites recouvrant le Formation et clacaires au Nord des Coëvronsdes schistes ( gisements de La Coutelle et de Montfaucon - Blavier - 1837 ). Le minerai de fer traité aux « forges de Cordé » Cne de Mont-Saint-Jean.
Bloc de résidus de la fonte du fer extrait sur place au lieu-dit « Les Forges Cne de Génelard - Document collection privée.
Le minerai de fer, selon le B.R.G.M. (393 - p.26 ) a été exploité sur la bordure ouest de la boutonnière du Bélinois : les lieux-dits : les Forges, le Minerai, la Mine, témoignent de l’existence d’anciennes extractions de fer limonitique cénomanien. Des exploitations existaient également, toujours selon la même source, à 3 km au Nord-ouest, à l’Est de Cérans-Foulletourte, et à l’Ouest de Parigné-le-Polin.
Le fer étant rare, les outils en fer sont très chers.
- « ainsi selon la Coutume, dans le Maine, le vol des socs d’une charrue,
« était puni par la crevaison des yeux ».
Des forges manuelles appelées « Forges à bras » s’installèrent à proximité de l’affleurement, aux endroits où la couche d’argile glauconieuse était la plus proche de la surface, de préférence non loin ou dans un bois susceptible de fournir du combustible en quantité suffisante et en qualité, et d’un cours d’eau.
- les Forges Cne de Guécélard, alt. +45, nom attesté en 1037, vers 1077, on trouve « Furgiis », en 1280, « Févre », ayant donné en vieux-Français : Faber - lieu spécialisé où on fabrique le fer « fabrica ferea » - Documents Bibliothèque Nationale de France à Paris.
Eaux Minérales
L’eau est souvent là, invisible, inaudible, à un, dix ou cent mètres sous nos pieds……à couler lentement. Son déplacement est lent, très lent, allant de vitesses variant de un jour à cinq siècles pour parcourir un kilomètre.
L’eau souterraine constitue la plus grande réserve en eau douce de la planète, environ 8 à 10 millions de km3, soit entre 98 et 99% du total.
Selon la .B.R.G.M. ( 287 - p.44 ), la région Nord du département de la Sarthe, présente une grande variété de terrains aquifères, qui sont exploités pour des adductions d’eau publiques, ou des besoins industrielles. Les problèmes quantitatifs sont relativement bien résolus, mais la quantité des eaux souterraines et la vulnérabilité aquifères vis-à-vis des pollutions superficielles sont maintenant au centre des préoccupations.
Les seuls documents clairs, nets, détaillés et fiables que nous ayons découvert, étant ceux du Bureau de Recherches Géologiques et Minières ; c’est donc à ceux-ci que nous allons beaucoup emprunter et nous référer en permanence.
Cncrétion de Carbonate - de l'anglais « Carbonate » - Minéral caractérisé par l'ion ( CO3 )2 - Document collection privée.
Région Perseigne - Apes Mancelles,
Le substrat Briovérien et Paléozoïque présente généralement une faible perméabilité. Les alluvions qui reposent sur les schistes Précambriens compacts peuvent contenir une petite nappe superficielle - source de La Louverie - Cne d’Ancinnes. Les grès Ordoviciens lorsqu’ils sont fracturés, notamment à proximité d’accidents importants, peuvent présenter des drains alimentant quelques sources intéressantes ( des forages dans de tels sites fournissent des débits appréciables : le Gros Cailloux - Cne de Saint-Ouen-de-Mimbré ).
.Au Jurassique inférieur - Lias, les sables fins du Pliensbachien et surtout ceux du Toarcien constituent un aquifère de qualité médiocre ; ces niveaux sont jalonnés, toujours selon la même source ( p.45 ), le long de la « Cuesta liasique du Saosnois » par de nombreuses sources de trop plein - Villaines-la-Carelle, le Val , Saint-Rémy et peuvent également donner des sources de déversement - ruisseau de Bécherel. Les débits restent faibles.
Au Jurassique moyen - Dogger, les calcaires représentent le meilleure aquifère du Nord de la Sarthe. Cette formation à cimentation imparfaite ou microfissurée, présente en général une bonne perméabilité. Localement existent des circulations kartstiques - engouffrements de la Haute vallée du Rutin ; la Mare Patois, Cossé. Plusieurs grosses émergences se situent à l’exutoire de différents bassins du Jurassique moyen ; la plupart constituent des sites favorables aux captages recherchant des débits importants : le Cervoir, les Aîtres - Cne de Contilly ; Pentvert, Gué-Chaussée - Cne de Saosnes ; Ne fontaine - Cne de Thoiré-sous-Contensor ; les Vaux, les Moutonnière - Cne de Rouesse-Fontaine ; le Moulin-Garnier -Cne de Bourg-le-Roi ; Groutel -Cne de Champfleury ; Gennes-le-Gandelin.
Dans la région des plateaux de Saint-Rémy-du-Val et de Louvigny, la faille de Neufontaine /Saosnes, introduit un barrage dans les écoulements souterrains qui est jalonné par une série de sources de débordement. Il en est de même au voisinage de la faille de bordure Nord-est du Massif de Perseigne.
En fonction de la disposition monoclinale du terroir du Saosnois, ou de structures synclinales, ou effondrées locale, l’aquifère du Jurassique moyen peut devenir captif sous la couverture argileuses Callovienne : la Benoistière - Cne de Marolles-les-Brault ; le Bois Louvel - Cne de Champfleury ; cette protection assure une meilleure qualité des eaux. Les parties ainsi protégées de l’aquifère représentent de précieuses réserves pour la région.
Les faciès détritiques du Cénomanien forment en général un assez bon aqufère en relation avec le développement des corps sableux, ils peuvent être exploités en bordure du Fossé à Fyé.
en 1 - branche silicifiée / pétrifiée / fossilisées par un séjour très prolongé dans une source pétrifiante.
en 2 - cou^pe transversale de la branche, où l'on distingue l'écorce, l'aubier et les veinnes du bois 6 Document collection privée.
Région des Coëvrons - La Charnie,
Le synclinal des Coëvrons comprend des formations Cambriennes, Ordoviciennes et Siluriennes de nature argileuse, carbonatée, gréseuse et volcanogène. Seule la Formation des schistes et calcaire du Cambrien présente des membres aquifères importants.
Sur le flanc Sud des Coëvrons, un faisceau affleure dans la région de Voutrés, relayé par deux faisceaux à l’Ouest de Rouessé-Vassé, jusqu’à Saint-Rémy-de-Sillé. À partir de ce village, trois autres faisceaux sont cartographiés et disparaissent sous la couverture secondaire à l’Est de Pezé-le-Robert. Il faut noter que les membres schisteux peuvent présenter de petites intercalations inframétriques de calcaires.
Les sources ponctuelles de ces membres carbonatés et des faciès à siltites à nodules calcaires présentent des débits allant de quelques l/s à 65 l/s ( valeurs moyennes approximatives ). La source Orientale de Vassé, issue des calcaires : débit moyen annuel estimé 7 l/s ; et la source du Grand-Ormeau-l’Ecluse débit moyen annuel estimé à 15 l/s.
Des engouffrements ponctuels se produisent quand des eaux de ruissellements peuvent converger, en provenance d’autres formations schisto-gréseuses du synclinal, vers des effondrements karstiques, ou des aires fracturées très perméables, comme aux : Rues - Cne de Pezé-le-Robert où le ruisseau de Rambert ( 0,5 l/s ), disparaît dans les calcaires du faisceau septentrional du flanc Sud des Coëvrons.
Principales sources :
Les valeurs des dbits sont approximatives et correspondent à des appréciations bits moyens estimés. Elles permettent essentiellement un classement quantitatif des différentes sources.
- flanc Sud du Synclinal,
- source de Rouesse-Vassé ( environ 4 x 3 l/s ),
- source Ouest ( environ 8 l/s ) ; Est ( environ 7 l/s ) du Château de Vassé,
- source Grand-Ormeau-l’Ecluse ( environ 15 l/s ),
- source Grans-Essaert-le Fourneau ( environ 11 l/s ),
- source canalisée en provenance le la Z.I de Sillé ( environ 11 l/s ),
- sources de La Fontaine et de Chauffour Cne de Saint-Rémy-de-Sillé,
- flanc Nord du synclinal, de l’Est vers l’Ouest,
- source captée de Roullée ( environ 10 l/s ), de La Gélinière ( environ 7 l/s ), du Cotureau ( environ 7 l/s ), et des Ormeaux ( environ 65 l/s ) - Cne de Mont-Saint-Jean.
- source captée par forage du Terte-Suhard ( environ 35 l/s ), et de Vaubourgueil - Cne de Saint-Pierre-sur-Orthe ( 53 ),
- sources de Touchemin-Launay - Cne de Vimarcé ( 53 ).
D’autres sources existent sur le versant Mayennais à Vimarcé, Saint-Geoges-sur-Erve et à Assé-le-Béranger.
Le captage d’eau potable de La Houlberdière, à 1 km. Du hameau des Ambriers - Cne de Torcé-Viviers-en-Charnie, sur un aquifère du Cambrien a une potentialité estimée de 2.000 m3/jour.
Entre la forêt de La Petite Charnie et Saint-Symphorien, une alternance de schistes et de calcaires du Dévonien, constituent un aquifère local utilisé pour l’eau potable par le Syndicat de Charnie - Champagne ( forage duu Guérineau - source du Guéroneau - Cne de Saint-Symphorien : 70 m3/h ).
Empreinte dans du grès d'un SUCOSYSTUS THERONENSIS - a été défini par BRONGNIARD - embranchement - Echinoderme ; classe - Cystoïdes ; ordre - Rhombifères ; étage - du Cambrien moyen
* - en dessous schéma type de la morphologie - Document collection privée.
AVESSÉ - fontaine incrustante.
BAZOUGES-sur-LE LOIR - fontaine de La Mancellière - eaux incrustantes - Cénomanien supérieur.
BEAUMONT-sur-SARTHE - Source ferrugineuse.
BOURG-le-ROI - Eaux minérales considérée comme ferrugineuse.
CHASSILLE - Plusieurs sources d’eau considérée comme minérale ( non analysée ).
CHEMIRE-le-GAUDIN - dans un pré dénommé « les Salines », autrefois le sel a été extrait par les habitants de sources d’eaux salées.
CLERMONT-GALLERANDE - près de Château-SENECHAL, exite un puits d’eau sulfureuse. Les eaux proviennent de la craie et du sable du Cénomanien supérieur.
ÉPINEU-le-CHEVREUIL - source d’eau minérale de La Fontaine-Blanche.
MONT-SAINT-JEAN - source minérale ferrugineuse, dans le bois de Courtavel.
NEUVILETTE - source d’eau minérale dans la lande de Neuvillette.
NOYEN-sur-SARTHE - fontaine d’eau minérale ferrugineuse, au lieu-dit : La Chevalerie.
PARCE - dans la vaste lande dite : Vion, existe un lieu dénommé « La Fontaine-sans-Fond », où trois sources s’épanchent. Les bulles de gaz qui se dégagent de l’une d’elles, produisent un dépôt d’écume jaunâtre.
PRUILLE-le-CHETIF - fontaine d’eau minérale ferrugineuse au lieu-dit : La Louvrière.
ROEZE-sur-SARTHE - deux fontaines d’eaux salines existent près : des Coulons.
ROULLEE - fontaine d’eau minérale ferrugineuse au lieu-dit : Launay.
SAINT-BENOIT-sur-SARTHE - deux sources salifères au bas du : Tertre de l’Archer.
SAINT-CHRISTOPHE-du-JAMBET - source ferrugineuse, dans un chemin près du bourg.
SAINT-DENIS-d’ORQUES - source d’eau minérale au lieu-dit : La Fontenelle.
SAINT-GERMAIN-du-VAL - source du Presbytère, eau très chargée en calcaire.
SAINT-REMY-des-Bois - source d’eau minérale ferrugineuse.
VERNIE - source d’eau incrustante près de l’ancien château.
Minerai de fer.
De très anciennes minières, dont certaines remontent à l’époque gauloise, ont été exploitées de manière très artisanales pour ne pas écrire rudimentaires. En de nombreux endroits la toponymie signale des points précis d’extraction et de fonderies du minerai extrait sur place Plusieurs gisements parmi lesquels figurent le « chapeau de fer de Rouez », les grès ferrugineux de « l’Hopiteau - Cne de Blandouet - 53 ». Les niveaux à plaquettes limonitiques du Cénomanien inférieur des Bercons, dans la région de Beaumont-sur-Sarthe ; les concrétions ferrugineuses contenues dans les altérites recouvrant le Formation et clacaires au Nord des Coëvronsdes schistes ( gisements de La Coutelle et de Montfaucon - Blavier - 1837 ). Le minerai de fer traité aux « forges de Cordé » Cne de Mont-Saint-Jean.
Bloc de résidus de la fonte du fer extrait sur place au lieu-dit « Les Forges Cne de Génelard - Document collection privée.
Le minerai de fer, selon le B.R.G.M. (393 - p.26 ) a été exploité sur la bordure ouest de la boutonnière du Bélinois : les lieux-dits : les Forges, le Minerai, la Mine, témoignent de l’existence d’anciennes extractions de fer limonitique cénomanien. Des exploitations existaient également, toujours selon la même source, à 3 km au Nord-ouest, à l’Est de Cérans-Foulletourte, et à l’Ouest de Parigné-le-Polin.
Le fer étant rare, les outils en fer sont très chers.
- « ainsi selon la Coutume, dans le Maine, le vol des socs d’une charrue,
« était puni par la crevaison des yeux ».
Des forges manuelles appelées « Forges à bras » s’installèrent à proximité de l’affleurement, aux endroits où la couche d’argile glauconieuse était la plus proche de la surface, de préférence non loin ou dans un bois susceptible de fournir du combustible en quantité suffisante et en qualité, et d’un cours d’eau.
GOETHITE ferrugineuse - n om donné en hommage au poète allemand Goethe - Hydrocyde de fer - formule cholique FeO OH - dureté de 5 à 5,5 - se présente en cristaux orthorombiques courts ( comme ci-dessous ) , en aiguilles, en lamelles ou en masse concrétionnées comme ci-dessus - Document collection privée.
Cristaux orthorhombiquesde GOETHITE - Document collection privée.
LIMONITE, nom issu de « limon » a été défini par MORIN en 1842 - Hydroxyde de fer ( type FeO-OH, nH2O - Des masses de limonites peuvent être amorphes et colloïdales, ou cryptocrisyallines à l'aspect compact rous - brun foncé - Document collection privée.
L’extraction du minerai resta rudimentaire, au fur et à mesure de la demande, l’exploitation par le mineur-paysan, aidé par sa femme et ses enfants, creusait un puits - une minière - myne qui progressivement s’approfondissait, sans protection, sans boisage, sans pompe il descendait avec l’aide d’un treuil réduit à sa plus simple expression, posé en équilibre sur deux pièces de bois peu ou pas équarries, après avoir épuisé la veine, le trou était rebouché avant d’être l’abandonné. Souvent un autre était recreusé plus loin. Le minerai était ensuite lavé au ruisseau le plus proche, puis traité dans un fourneau rudimentaire, il a été trouvé des déchets de cubilots de fortune, à proximité du lieu-dit « les Forges ».
Dans l'ouvrage suivant, il est tout spécialement question, des derniers contreforts du Massif Armoricain formant dans le Nord et l'Ouest sarthois un arc très largement ouvert vers l'Est / Sud-est, constitué par :
- le Massif de Perseigne,
- les Alpes Mancelles,
- les Coëvrons,
- le Massif de la Charnie.
* - le troisième article de ce blog, portera essentiellement, sur le Quaternaire et plus spécialement le « Périglaciaire » et le « Paléolithique ».
Dans la même collection,
* - GUECELARD - HISTOIRE & PATRIMOINE - Lexique
analysé du « Parler de nos Aïeux» - 3 parties
www.gbcx74.blogspot.com
* - GUECELARD - NOMS & LIEUX - Glossaire raisonné
- 2 parties.
www.gbcxjarrier.blogspot.fr
* - GUECELARD - HISTOIRE ET ENCYCLOPEDIE -
Analytique & Lexicographique
www.gbcx41.blogspot.com
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